Ils sont tous les 4 liés au « système Guérini », mis en place par les frères Guérini, Jean-Noël Guérini (Sénateur PS des Bouches-du-Rhône) et Alexandre Guérini[35]. Molenbeek Saint-Jean Une brève course-poursuite s'est entamée, avant que le conducteur ne soit finalement arrêté grâce à une autre patrouille venue en renfort", a relaté la zone de police Bruxelles-Ouest. D'autres « métiers » existent en parallèle, comme les « nourrices » qui sont chargées de stocker la drogue chez elles en échange d'un salaire et de la protection des narcotrafiquants, les « réapprovisionneurs » qui ravitaillent les vendeurs en drogue, les « coupeurs » qui découpent les lamelles de haschich, ou les « go fasters » qui traversent la frontière espagnole en dissimulant la drogue dans leurs véhicules pour alimenter la ville en cannabis[52]. L'artilleur, 2013. Les trois hommes, rapidement mis hors de cause faute de preuve, sont soutenus publiquement par Sabiani[12]. Christian Lestavel. On lui préfère les termes de « pègre » et de « Mitan » au début du XXe siècle, ou de « Milieu » et « crime organisé » au XXIe siècle. La liaison est directe par bateau ou indirecte par la route en passant par l'Espagne[46] au moyen de go fast. S'il est la principale source de revenu de l'actuel grand banditisme marseillais, le trafic de drogue n'est pas nouveau à Marseille. Leur société aurait obtenu le chantier de la Commanderie, centre d’entraînement de l’Olympique de Marseille. Quittant la misère des campagnes pour une ville trop grande et pour eux inquiétante, ils se tournent souvent vers le système traditionnel du clan qu'ils reconstituent[11]. La position de Marseille en Méditerranée fait d'elle le point central de la French Connection : la morphine-base, issue de la culture du pavot, arrive clandestinement de Turquie par bateau, avant d'être transformée par les chimistes marseillais et réexpédiée sous forme d'héroïne aux États-Unis. Le grand banditisme marseillais apparait désorganisé comme il a pu l'être à d'autres moments de son histoire, faisant s'affronter violemment ces gangs dans une « guerre de tous contre tous » pour le contrôle des activités les plus lucratives, notamment le trafic … Lors de ces activités souterraines, les deux frères font alors la connaissance de Gaston Defferre, lui aussi engagé dans la Résistance et futur maire de Marseille[10]. Pourtant, les filières d'approvisionnement locales ne sont globalement pas plus développées qu’en Île-de-France, à Lille ou à Lyon et fonctionnent de la même manière. Laurence Montel estime elle aussi que la Corse et la Côte d'Azur aujourd'hui sont plutôt le théâtre de « dérives mafieuses[3] » que d'une réelle mafia. Les laboratoires de l'arrière-pays marseillais, déjà mis à mal par les opérations policières, ferment alors les uns après les autres. ressemblant à des flippers et installés dans les débits de boissons et qui rapporterait en France de 4 à 6 000 euros par mois, partagés à moitié entre le placeur de la machine, appelé « placier »[53], et le gérant de l'établissement d'accueil[9]. On assiste donc logiquement à la recrudescence de la violence depuis le milieu des années 2000. Le rôle central et l'autorité de l'État français, comme l'appui des relais étatiques locaux, ont ainsi permis de contrôler l'usage des fonds publics et de garantir une certaine efficacité[7]. La ville est très loin de l'image violente qu'elle inspire dans l'inconscient collectif des années 1930. This is a listing of enterprises, gangs, mafias, and syndicates that are involved in organized crime. De la même manière, Antoine Guérini reçoit les soldats et les officiers nazis dans ses établissements tout en rendant de discrets services à la Résistance, avant de la rejoindre officiellement[3]. Franck Barresi a été mis en examen dans des affaires d'extorsion de fonds et de fraude à la TVA. L'instruction met en avant des infractions pénales « systématiques (...) allant bien au delà d'un simple laisser-aller professionnel ou d'un manque de rigueur »[73]. It includes the principal University library – the Bodleian Library – which has been a legal deposit library for 400 years; as well as 30 libraries across Oxford including major research libraries and faculty, department and institute libraries. Robert Laffon, 2018. La plupart des policiers français et experts américains estiment qu'il n'existe pas, comme l'a présenté le Time, de mafia corse pyramidale avec un conseil d'administration unique infiltré dans les rouages de l'État. Pour Michel Péraldi et Michel Samson, cet éloignement progressif s'explique par l'accroissement de la distance sociale entre trafiquants et élus, la diminution des luttes politiques et la dégradation de l'image des trafiquants dans la population. Michel Campanella a été arrêté à Aubagne en août 2020 et mis en examen et écroué pour participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes commis en bande organisée, extorsions, recel, blanchiment. À l'aube des années 1970, le président américain Richard Nixon, décidé à démanteler la French Connection, accuse le gouvernement français et la police française de passivité face à ce réseau. Pourtant, Venturi incarne seulement pour Laurence Montel « la survivance d'un monde révolu, (...) l'une des dernières figures du milieu à jouer un rôle aussi stratégique auprès des instances municipales. 1800-1880 : une criminalité présente mais limitée, 1880-1920 : les nervis et le développement des réseaux criminels, Entre-deux-guerres (1920-1939) : naissance du milieu marseillais, Les années 1920 : la pègre entre dans l'imaginaire marseillais, Les années 1930 : montée en puissance et avènement du milieu, Années 1950 : la mise en place d'un réseau transcontinental de trafic d'héroïne, Années 1930 : l'ère du clientélisme et de la corruption, 1945-1980 : affaiblissement progressif du milieu dans la sphère politique locale, Depuis les années 1980 : résurgence des liens « politico-crapuleux », Années 1930 : une influence limitée au sommet, Jeu des pouvoirs en 1939-1945 et après-guerre, Depuis les années 1970 : dissipation des relations crimino-institutionnelles, « groupes prédateurs à géométrie variable, réunis autour de la personnalité d’un « parrain », voire d’une famille, à laquelle s’agrège, en fonction des opérations, des spécialistes de telle ou telle activité criminelle », « des activités illégales d’approvisionnement en biens et services partiellement ou totalement prohibés (...) [et ayant recours au] recyclage illicite du profit de ses trafics », « Dès la fin des années 1860, les administrateurs locaux réclament l’étatisation de la police Farid Berrahma, ancien lieutenant de Francis le Belge et pionnier du néo-banditisme de cité et du trafic de cannabis, contrôle une grande partie de ces réseaux de revente de stupéfiants au début des années 2000. Carole Serrano fut mise en examen pour extorsion de fonds et recel d'infraction sur les machines à sous.[37]. Les détails dans ce … Anigo est suspecté de « participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un crime » et « extorsions en bande organisée »[58]. Les travaux utilisés pour rédiger cet article sont indiqués par ce symbole . Il a été laissé en liberté et placé sous contrôle judiciaire après paiement d'une caution de 100 000 euros[59]. Ils sont tous les deux cités dans une affaire de vol de bons du Trésor en 1949[7]. En juin 2010, ils sont interpellés à Golfe-Juan (Alpes-Maritimes) sur un bateau du groupe Rodriguez avec Bernard Barresi. En 1962, la French Connection fait l'actualité lorsque l'animateur de télévision Jacques Angelvin est arrêté à New York pour sa participation au réseau. Les faibles perspectives de carrière dans les forces de l'ordre favorisent aussi la corruption et les ententes entre agents et trafiquants. Le 29 décembre 2020 dans la nuit, une voiture est retrouvée en feu à proximité de l'A55 sur la commune des Pennes-Mirabeau, à l'intérieur les corps de deux hommes préalablement tués par balles. Pour Laurence Montel, à cette époque « la pègre prend une part importante de l’imaginaire criminel et Marseille un pôle essentiel de celui-ci »[5]. La filière boraine, Extrême droite, Grand banditisme, Les ballets roses, la piste mafieuse (racket), La piste des cadavres exquis, La piste terroriste/Gladio, La piste du practical shooting, l'enquête de la BSR de Wavre, Autres pistes, analyse des carnets de Willy Acke Deux voitures de luxe, une Mercedes AMG et une Audi A6, ont également été saisies, tout comme une arme à feu volée, une machine à compter l'argent, du matériel pour emballer l'argent sous vide et des bijoux valant au total 26.000 euros, selon la police. Cette surreprésentation italienne dans la criminalité de l'époque s'expliquerait par une démographie plus criminogène (jeunesse, masculinité, célibat), le fait que les nouveaux arrivants évoluent souvent dans les quartiers les plus populaires de la ville et le contexte politico-social difficile qui favorise l'alcoolisme et la violence dans le monde ouvrier[5]. Pour le criminologue Alain Bauer, l'assassinat de celui qui a mené une « opération d'indépendance » contre le milieu traditionnel a ouvert la porte à la « guerre de sécession » actuelle[9]. Avant les années 1880, Marseille connait une criminalité locale plutôt classique composée de délinquants peu organisés. Entré dans l'imaginaire collectif de la ville et associé à son image, il fait l'objet d'une littérature abondante et inspire de nombreuses fictions. Le 30 novembre 2020, dans la soirée, un homme de 41 ans est retrouvé dans une cage d'escalier de la Bricarde dans le 15e arrondissement de Marseille, il aurait été battu à mort à l'aide d'une barre de fer, Le 25 octobre 2020, en milieu de matinée, un homme est découvert tué par balles dans une voiture à la cité des Hirondelles dans le, Le 25 octobre 2020, au matin, le corps d'un homme sans vie est découvert quartier de Mourepiane dans le, Le 24 octobre 2020, aux alentours de 9 h 30, le voisinage de la cité des Flamants dans le, Le 8 septembre 2020, aux alentours de 21h, un homme de 39 ans est pris pour cible par un ou plusieurs tireurs sur la commune d', Le 24 juillet 2020, aux alentours de 22h 40, un jeune homme de 18 ans, de nationalité tunisienne est abattu de quatre balles dans le dos, cité de la Poncette à, Le 21 juillet 2020, aux alentours de 2h, Djamel Lekhetari 35 ans, figure du narco-banditisme marseillais est abattu au volant de sa voiture à, Le 5 juin 2020, aux alentours de 22 h un homme de 37 ans est abattu de plusieurs tirs de, Le 3 juin 2020, un homme de 19 ans assis dans un véhicule en stationnement est pris pour cible à l'arme lourde, Cité de Frais-Vallon dans le, Le 15 mai 2020 aux alentours de 1 h, un homme d'une vingtaine d'années est abattu cite La Cayolle dans le, Le 4 mai 2020 aux alentours de 8 h, un homme de 45 ans est abattu par deux individus devant son domicile à, Le 15 mars 2020 aux alentours de 21 h 30, un homme de 28 ans est abattu à, Le 12 mars 2020 aux alentours de 1 h 30 deux hommes de 21 et 20 ans sont abattus dans un ascenseur Traverse du Moulin de la Vilette dans le, Le 12 décembre 2019 aux alentours de 13 h 30, un jeune homme de 21 ans est criblé de balle dans sa voiture alors arrêtée à un feux rouge à, Le 12 décembre 2018, Billal El Ghoudani, 23 ans est poignardé mortellement par un commando de trois homme sur fond de trafic de stupéfiant à, Le 20 octobre 2017, un homme de 40 ans est abattu dans un local associatif de la cité la Bricarde dans le, Le 23 septembre 2017, aux alentours de 14 h, deux jeunes hommes sont abattus au fusil d'assaut avant d'être brûlés dans une voiture, cité la Castellane dans le, Le 2 septembre 2017, vers 4 h 15, un homme de 24 ans est abattu au fusil de chasse cité des Rosiers dans le, Le 13 juin 2017, aux alentours de 23 h 30, Abdullah Hamel, 29 ans est abattu de trois balles dans la tête par deux tireurs à scooter cité Air-Bel dans le, Le 3 mars 2017 peu avant minuit, un homme de 21 ans est abattu boulevard Camille Peletan dans le, Le 9 novembre 2016, aux alentours de 20h30, un homme de 32 ans est abattu par deux individus tirant depuis une voiture au, Le 21 octobre 2016, aux alentours de 23 h 30, deux hommes à moto prennent pour cible une Volkswagen Golf stationnée sur le parking d'un fast-food dans le, Le 5 septembre 2016, aux alentours de 23 h 30, deux hommes de 40 et 59 ans sont abattus dans un bar associatif du Panier dans le, Le 3 septembre 2016, aux alentours de 5 h, un homme de 24 ans originaire de la cité La Castellane est pris pour cible sur le parking d'une discothèque de, Le 26 août 2016, Hamid Hamoudi, circulant sur un scooter type T-Max est criblé de balles boulevard Charles Kaddouz dans le, Le 16 août 2016, Alain Armato, 56 ans, figure du grand banditisme est abattu de onze tirs de 9mm par deux hommes à moto cité La Cayolle dans le, Le 7 août 2016, peu avant 10 h, une Renault Twingo est prise pour cible à un feux rouge par un commando armée place Brosolette dans le, Le 25 juin 2016, deux jeunes hommes âgés de 22 et 24 ans sont abattus à l'arme lourde cité Consolat-Mirabeau dans le, Le 15 juin 2016, aux alentours de 22 h 30, un homme de 23 ans est abattu au pied d'un immeuble cité Corot dans le, Le 24 mai 2016, aux alentours de 16 h, un homme de 35 ans est abattu au volant de son véhicule au niveau du 454 de la rue de Lyon dans le, Le 12 mai 2016, aux alentours de 6 h, un jeune homme d'une vingtaine d'années est abattu au sortir de son immeuble par des tirs de fusil de chasse, boulevard National dans le, Le 2 avril 2016, aux alentours de 22h30, un homme ouvre le feux au pied d'un immeuble de la cité Bassens dans le, Le 17 mars 2016, aux alentours de 21h30, un homme de 35 ans Ali Rahrah est abattu par un commando avenue Paul Coxe dans le, Le 14 mars 2016, vers 21 h, un homme de 25 ans est abattu sur un trottoir de cinq tirs d'arme lourde, cité du Mail dans le, Le 8 février 2016, aux alentours de 20 h, un homme de 39 ans est abattu quartier Saint-Mitre dans le, Le 4 février 2016, aux alentours de 21h30, deux hommes d'une trentaine stationnés sur un parking de centre commercial à la Valentine dans le, Le 25 janvier 2016, peu après 14 h, un homme de 36 ans est abattu au volant de sa voiture par un commando sur la commune de, Le 14 janvier 2016, aux alentours de 3 h 40, Habib Belkacem âgé de 20 ans est pris pour cible alors qu'il sort du bar des 4 avenues dans le, Le 10 novembre 2015 peu après minuit deux trentenaires sont abattus à la sortie du tunnel Prado-Carénage dans le, Le 25 octobre 2015, aux alentours de 2h00 trois hommes assis dans une cage d'escalier de la cité des Lauriers dans le, Le 13 septembre 2015, aux alentours de 6h00, un homme est abattu quartier de l'Opéra dans le, Le 5 août 2015, aux alentours de 9h30, Robert Bérengier, 52 ans, figure du grand banditisme est abattu de 9 tirs de 9mm dont 5 à la tête alors qu'il traversait une rue dans le, Le 20 juin 2015 aux alentours de minuit, Abdallah Agal, 28 ans est abattu par balles cité des Bleuets dans le, Le 8 juin 2015, aux alentours de 1h, une voiture est retrouvé calciné aux Miles sur la commune d', Le 19 mai 2015, aux alentours de 8h20, Bernard Fischetti, 50 ans proche du milieu corse est abattu quartier Saint-Giniez dans le, Le 16 mai 2015, aux alentours de 18h, un homme de 38 ans est criblé de balle rue Camille-Peletant dans le, Le 26 avril 2015 aux alentours de 5h, deux hommes sont abattus à l'arme de guerre devant une épicerie du quartier du Canet dans le, Le 19 avril 2015 aux alentours de 18h30, un trentenaire est abattu de trois tirs dont un à la tête cité des Bourrely dans le, Le 8 avril 2015, un homme est retrouvé gravement blésé dans le, Le 6 avril 2015, un homme de 24 ans est abattu dans un bar du, Le 3 mars 2015, un homme de 25 ans est pris pour cible par deux hommes à moto quartier de la Lecque à, Le 2 mars 2015, aux alentours de 7h30, un homme de 36 ans attablé dans une boulangerie est abattu par un commando de trois hommes à, Le 15 janvier 2015, aux alentours de 0h30, un homme de 25 ans est abattu d'un tir de calibre 11.43 à la tête cité la Castellane dans le, Le 15 novembre 2014 en fin d'après midi, un homme de 57 ans est abattu après une course poursuite sur la commune de, Le 15 octobre 2014 aux alentours de 21h, un homme de 25 ans est abattu devant une résidence aux, Le 18 juillet 2014, un homme circulant à scooter est percuté par une voiture à haute de Sainte-Marthe dans le, Le 17 juillet 2014 aux alentours de 16h, un homme de 35 ans est abattu dans le, Le 11 juillet 2014 aux alentours de 17h, Franck Sanchez, 34 ans est kidnappée cité du Mail dans le, Le 29 avril 2014 aux alentours de 1h, un homme de 30 ans est abattu cité la Savine dans le, Le 24 avril 2014 aux alentours de 10h, un homme de 25 ans est abattu cité de la Busserine dans le, Le 13 avril 2014 aux alentours de 15 h 30, un homme est abattu quartier Plombières dans le, Le 24 mars 2014 aux alentours de 17h, un homme circulant sur l'A7 sur la commune de Lançon de Provence est la ciblé d'un commando qui l'abatte au volant de sa voiture, Le 20 mars 2014, Amine Kahli, 29 ans est abattu devant son domicile de, Le 28 janvier 2014 aux alentours de 18h, un homme de 49 ans est abattu dans sa Mercedes-Benz devant un bâtiment de la cité Val de Plan dans le, Le 25 janvier 2014 Thierry Street figure du milieu est retrouvé mort dans un appartement du, Le 12 janvier 2014 aux alentours de 1h, Kader Yilmaz, 20 ans attablé dans un snack de la rue de Lyon dans le, Le 31 décembre 2013 aux alentours de 1 h, deux hommes encagoulés et armés sont abattus dans leur voiture avenue de Malpassé dans le, Le 5 septembre 2013 aux alentours de 16 h, Adrien Anigo, fils de, Le 19 août 2013, un homme d'un vingtaine d’année est abattu par deux individus à scooter à, Le 22 juillet 2013, un homme d'un quarantaine d'années est abattu au volant de sa voiture boulevard Saint-Loup à dans le, Le 22 juin 2013 aux alentours de 22 h, Djibril Abbas, 27 ans est abattu cité des Rosiers dans le, Le 20 juin 2013, Johnny Rambaud, 24 ans est abattu rue Gougit près du Métro Bougainville dans le, Le 5 juin 2013, aux alentours de 22 h 30 un homme de 49 ans est abattu par treize tirs de fusil à pompe alors qu'il circulait à vélo à proximité de la cité du Plan d'Aou dans le, Le 16 mai 2013, un dénommé "Sabri" âgé de 24 ans et originaire de Marignane est retrouvé dans une voiture calciné commune de, Le 9 mai 2013, aux alentours de 21 h, un adolescent de 17 ans est abattu par vingt-trois tirs d'armes lourdes alors qu'il se trouvait au volant d'un Renault Clio quartier Saint-Joseph dans le, Le 16 mars 2013, un jeune homme de 19 ans est retrouvé carbonisé dans une voiture après avoir reçu quatre balles dans le dos, cité Font-Vert dans le, Le 13 mars 2013, dans la mâtiné, deux hommes sont abattus et un troisième est grièvement blessé cité des Bleuets dans le, Le 27 février 2013, aux alentours de 13 h, un homme de 22 ans, récemment sortie de prison est tué d'un tir de, Le 23 novembre 2012, dans la soirée, un homme de 28 ans dénomée "Manuel" est abattu quartier Saint-Jérôme dans le, Le 11 octobre 2012, aux alentours de midi, un homme de 53 attablé à un restaurant de l'avenue Foch dans le, Le 29 juillet 2012 aux alentours de 17h, un homme de 25 ans est abattu cité des Lauriers dans le. En effet, si des conflits opposent régulièrement des bandes du « quartier réservé », ils sont à mettre en perspective avec une montée générale de la violence chez les plus pauvres, souvent des immigrés sous-payés vivant une situation sociale très difficile dans une période de crise économique et de fermeté politique[5]. Dès la fin du XIXe siècle, les « nervis » sont associés à l'immigré transalpin, stigmatisé alors dans une ville où se forge le stéréotype de « l'Italien manieur de couteau[258] ». Il s'agit plutôt d'une « galaxie de clans séparés, tantôt alliés, tantôt ennemis, qui ont profité de circonstances historiques particulières pour prendre leur essor et qui savent jouer d'une certaine capillarité avec l'appareil politique et administratif pour se protéger »[13]. Les réseaux s'internationalisent d'ailleurs et préfigurent l'âge d'or de la French Connection : par Marseille transite déjà l'opium venu de Chine et du Levant et en partance pour les États-Unis. Pour la seule année 1985, on dénombre, d'après les souvenirs d'une source policière de l'époque, environ 45 règlements de compte[44] dans une période où s'affrontent Francis le Belge et le reste du clan Zampa. Elle révèle de nombreux cas de corruption et de liens entre prostitution, jeux illégaux et forces de l'ordre. La situation est autant inacceptable pour le crime organisé que pour le gouvernement français, ainsi que pour les Américains qui craignent une contagion communiste en Europe de l'Ouest. Enfin, la collaboration franco-américaine n'a pas attendu le début des années 1970 pour porter des coups contre le milieu marseillais, comme en témoigne l'affaire du Clos-Saint-Antoine en 1964, qui conduit au démantèlement d'un important laboratoire clandestin près d'Aubagne et à l'arrestation du chimiste Jo Cesari[71]. À partir de la Restauration, le banditisme traditionnel est remplacé par des vols collectifs de marchandises, des trafics de biens dérobés et de fausse monnaie, ainsi que de la contrebande. Pour le docteur en géopolitique Jean-Charles Antoine, la poly-criminalité des acteurs de cette multitude de « milieux » locaux « a dilué la puissance des alliances criminelles, favorisant d’autant les trahisons, et donc les règlements de comptes sanglants ». Ce sont plutôt des « groupes prédateurs à géométrie variable, réunis autour de la personnalité d’un « parrain », voire d’une famille, à laquelle s’agrège, en fonction des opérations, des spécialistes de telle ou telle activité criminelle »[2]. Quoi qu'il en soit, ceux qui ont côtoyé les réseaux résistants se trouvent en position favorable à la Libération. À partir des années 1860, le déplacement du trafic portuaire du Vieux-Port vers la Joliette met d'ailleurs un terme aux vols de marchandises sur le quai Rive-Neuve. », « connaissait les Guérini (...) mais il faisait bien attention à ne pas trop en dépendre », « triomphe du pouvoir technocratique sur celui des notables traditionnels », « enrichissements de connexions inter-personnelles », « pour l'extermination des informateurs, l'Union corse a la réputation d'être plus rapide et plus radicale que la mafia », « infiltré ses membres dans les services gouvernementaux », « galaxie de clans séparés, tantôt alliés, tantôt ennemis, qui ont profité de circonstances historiques particulières pour prendre leur essor et qui savent jouer d'une certaine capillarité avec l'appareil politique et administratif pour se protéger », « très hétérogène sociologiquement et distinct des structures de l’État gaulliste », « systématiques (...) allant bien au delà d'un simple laisser-aller professionnel ou d'un manque de rigueur », « dangereux bas-fonds cosmopolites, peuplés de récidivistes », « la pègre prend une part importante de l’imaginaire criminel et Marseille un pôle essentiel de celui-ci », Tome Second : Les Francais peints par eux-mêmes. Au XXIe siècle, le milieu traditionnel s'est affaibli face aux « néo-parrains des cités » dont la source principale d'enrichissement est le négoce du cannabis dans les quartiers les plus défavorisés de la ville et de sa région. Le marché de la drogue est devenu, par les bénéfices immenses qu'il engendre, le dénominateur commun de l'activité de l'immense majorité des malfrats. Antoine et Barthélemy dit « Mémé » Guérini espionnent les Allemands, aident les réseaux clandestins, acheminent le matériel parachuté par les Alliés et cachent des soldats britanniques dans les caves de leurs bars. Porte d’entrée pour les armes en provenance du Sud de l’Europe ou des Balkans, Marseille est la destination d'une partie d'entre elles arrivant clandestinement en France. S'il n'y a pas encore de milieu à proprement parler, des réseaux puissants et une économie criminelle commencent à émerger, notamment dans le proxénétisme illégal et le trafic de femmes[3], les jeux illégaux, mais aussi le trafic de marchandise volées, soutenu par le développement des échanges maritimes internationaux à partir des années 1880-1890 et à l’essor de la demande de biens de consommation et de loisir. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.