S. PIERRE-BROSSOLETTE, « Sa vie quotidienne à l'Élysée ». Le palais accueille chaque mercredi matin le Conseil des ministres[163]. Il reste l'un des meilleurs exemples du modèle classique ; il commence par un vestibule (rez-de-chaussée à colonnes, évidé pour que les visiteurs n'attendent pas sous la pluie) dans l'axe d'une cour d'honneur (de part et d'autre de cette cour arrondie, se trouvent deux murs à arcades, dissimulant les dépendances[12] et deux basses-cours réservées aux fournisseurs et aux travaux des domestiques), un corps central[13] double en profondeur et à trois degrés (rez-de-chaussée, étage noble et étage sous comble) et deux ailes en équerre de part et d'autre[2] en simple rez-de-chaussée (le Petit Appartement plus facile à chauffer dans l'aile de gauche qui sert de petits appartements au comte, l’Appartement des Bains dans l'aile de droite). L'accès au premier étage se fait par plusieurs escaliers, essentiellement le grand escalier Murat à partir du vestibule d'honneur pour aboutir aux deux antichambres qui desservent les bureaux du président de la République et de ses principaux collaborateurs, aménagés dans les anciens appartements de l'impératrice Eugénie de Montijo qui servent entièrement aux appartements privés présidentiels sous la IIIe République avant d'être affectés, sous le nom d'« appartements royaux » sous la IVe, aux hôtes d'État étrangers de la République. Les miroirs et les dessus-de-porte furent rajoutés en 1773 par Étienne-Louis Boullée pour Nicolas Beaujon. Un dîner officiel au palais dure moins d'une heure (il était de 2 h 30 sous le général de Gaulle, qui l'avait auparavant raccourci en faisait passer le nombre de plats de cinq à trois) ; des menus datés disposés près des assiettes sont préparés pour les invités[144]. Au mois d'août, le Conseil prend en général trois semaines de vacances. Le palais de l'Élysée compte une salle de cinéma au sous-sol du jardin d'hiver. La pièce a conservé ses boiseries blanches et or ornées de dragons réalisées entre 1720 et 1721 pour le comte d'Évreux. Les cuisines sont situées dans les sous-sols, au sein d'un espace vouté de 500 mètres carrés, où travaille une brigade de vingt cuisiniers[150],[146]. Les jardins sont ouverts au peuple, et un projet de « temple à l'Égalité » est même à l'étude. Après avoir servi de manière éphémère comme l'un des lieux de réunion du Conseil des ministres sous la IVe République, le salon Pompadour sert au président pour accorder des audiences à des invités de marque et plus rarement des dîners, comme celui de François Mitterrand avec les chefs d'État européens, après la chute du mur de Berlin, le 18 novembre 1989. Mais ne pouvant se représenter, le président fait un coup d'État à la troisième année de son mandat de quatre ans : il devient empereur sous le nom de Napoléon III. Elle fait ouvrir des magasins, du côté du faubourg Saint-Honoré (un marchand de vin, un rôtisseur et une mercière) et diviser le premier étage de l'hôtel en quinze appartements loués entre 300 et 900 francs (ce qui lui rapportait une rente annuelle de 14 660 francs)[47] ; un appartement à 1200 francs est aussi créé, loué par Jeanne-Catherine-Joseph de Lavaulx, doté de huit pièces sur deux paliers et lui donnant le droit d'accéder aux jardins. Pour la nouvelle impératrice, Marie-Louise d'Autriche, sont installés au premier étage une chapelle ainsi que des appartements privés pour son jeune fils, le roi de Rome. Il s'y installe avec son épouse Caroline Bonaparte et en fait une de ses nombreuses et luxueuses demeures. Après son départ de l'Élysée, en 1969, il récupéra ce mobilier qui lui appartenait et l'offrit à son neveu, le père François de Gaulle. Il n'y a alors encore aucun hôtel particulier, ce ne sont que jardins maraîchers, bois, pépinières et une léproserie, mais le projet de construction de la future avenue des Champs-Élysées va rapidement y amener architectes et aristocrates qui veulent quitter le centre-ville devenu trop exigu. La propriétaire, Madame de Pompadour, souhaite par la suite se conformer à la mode en vigueur : on y crée un potager, des portiques, des charmilles et même des cascades, un labyrinthe et une grotte dorée[2]. Le palais de l'Élysée reste globalement vide entre 1820 et 1848, sauf exceptions, Louis XVIII puis Charles X le destinant à accueillir des monarques ou princes étrangers de passage à Paris[37]. Mais ce n'est que par la loi du 22 janvier 1879 que l'Élysée devient officiellement la résidence des présidents de la République française. Nicolas Sarkozy a également repris à son compte, à celui de ses épouses Cécilia puis Carla Bruni-Sarkozy, et de son dernier fils Louis, les « appartements du roi de Rome » lorsqu'il séjourne au palais (généralement les week-ends). C’est dans ce vestibule donnant sur la cour d'honneur que le président de la République accueille les hôtes de marque et les chefs d'État étrangers. Il sert avant tout de lieu d'accueil et de passage pour les invités aux dîners d'État tenus dans la salle des fêtes qui y attendent d'être présentés au couple présidentiel dans le salon Murat, mais aussi de salon d'attente pour les visiteurs reçus en audience dans une des autres pièces d'apparat du rez-de-chaussée. nécessaire], n'ayant pas d'argent sur eux et n'étant pas connus du public. Les boutiques ouvertes par les Hovyn sur le faubourg Saint-Honoré sont fermées. Celui-ci se décompose en un bâtiment principal (l'ancien « hôtel d'Évreux » d'origine) de trois niveaux (en comptant les combles) flanqué de deux ailes (Est et Ouest), respectivement de deux et un seul niveaux, s'enfonçant dans le parc, et de communs entourant la cour d'honneur[88],[89]. Il n'y a pourtant pas encore d'escalier d'honneur, mais uniquement des coursives et le premier étage n'est ni meublé ni décoré, le comte considérant que les travaux lui avaient assez coûté et que, vivant au rez-de-chaussée, de toute manière, le Régent ne voudrait pas visiter l'étage, mais se contenterait des salons d'apparat[14]. Néanmoins, après la mort de son frère guillotiné, elle avait offert à la Convention son hôtel[37], son château du Petit Bourg ainsi que d'autres biens, dans le but d'être libérée de sa prison. Elles font partie des trois tapisseries de la « tenture de l'histoire de Don Quichotte » d'après Charles Coypel commandées en 1749 par Louis XV pour le château de Marly, la troisième étant accrochée dans le bureau présidentiel[104]. In 1966, the part between the Palais-Royal. Très épris de sa femme, Napoléon III aurait destiné cette pièce à un usage sensuel[118]. Aux murs, sont exposées deux tapisseries des Gobelins représentant une scène de Don Quichotte. Réalisée d'après les dessins d'Alexandre-Évariste Fragonard, elle fut commandée en 1821 par le roi Louis XVIII à la manufacture de Sèvres pour son château de Saint-Cloud. Le Général utilisait comme bureau l’ancienne chambre de l'impératrice Eugénie, appelée salon Doré. Tout juste installé à l'Élysée comme prince-président, ce dernier fait accrocher dans sa chambre le tableau "Venise, vue du Grand Canal et de la Salute réalisée en 1849 par le peintre Jules Romain Joyant (actuellement conservé au Musée Paul Dini, à Villefranche-sur-Saône)[134]. Elle se soumet alors à un régime draconien qui lui interdit toute sortie ou réception. Charles de Gaulle occupe ce lieu qu'il déteste[79] à cause de son histoire chargée (abdication de Napoléon, logement du duc de Wellington, coup d'État de Napoléon III, mort rocambolesque de Félix Faure, etc.) Quatre des huit présidents de la Ve République ont fait réaliser leur photographie officielle dans cette pièce, devant la bibliothèque : Charles de Gaulle, Georges Pompidou et Nicolas Sarkozy debout, François Mitterrand assis en train de feuilleter un exemplaire des Essais de Montaigne. Le palais accueille annuellement diverses manifestations, comme les Journées du Patrimoine, le Noël de l'Élysée ou la Fête de la Musique[164]. 2) Grisbi La salle de musique de Madame de Pompadour est conservée. Des terrasses ornées de vasques sont créées sur les bâtiments de plain-pied entourant la cour d'honneur, les salons du rez-de-chaussée sont entièrement remaniés. Piat Sauvage y travaille et des toiles de Guerchin, Jean-Pierre Houël ou encore van Loo sont accrochées dans la galerie[32] ; les plus fameuses sont toutefois La Bohémienne de Frans Hals et Les Ambassadeurs de Hans Holbein le Jeune, collection que Nicolas Beaujon se plaît à montrer à ses visiteurs[2]. Ancien grand salon de réception de Joachim Murat puis de Napoléon III situé dans le prolongement du vestibule d'honneur et donnant sur le jardin, le président Mac Mahon a introduit la tradition pour le chef de l'État d'y recevoir les lettres de créance des ambassadeurs étrangers nommés en France, d'où son nom. D'où la présence de lierre au sol ou celle d'un figuier fécond, poussé grâce à une graine lâchée par un oiseau, poursuit la journaliste »[159]. C'est finalement un mariage d'amour qui a lieu avec Eugénie de Montijo, laquelle passe dans les petits appartements du palais de l'Élysée sa dernière nuit de jeune fille. Pendant ce temps, et jusqu'en 1773, le peuple de Paris peut venir se promener dans les jardins, parmi les anciens décorums de la marquise, la cascade et la grotte notamment. Le garage, la garde républicaine, les fleuristes et tapissiers s’y trouvent également[147]. [Quand ?]. Le mobilier est entièrement d'époque Louis XV et Louis XVI. Les cuisines de l'hôtel sont déplacées de l'aile ouest à l'aile est (à l'emplacement où elles sont toujours aujourd'hui), afin de pouvoir installer les bureaux de sa banque. Palais Royale. Autrefois occupé par une roseraie puis par une pièce d'eau, où se trouvaient des canards, pièce d'eau supprimée par Georges Pompidou, il accueille aujourd'hui un petit jardin à la française. Depuis 2014 et la formation du premier gouvernement de Manuel Valls, le Conseil des ministres se tient dans cette pièce[100]. Gabrielle Chasnel, dite « Coco Chanel », est une créatrice de mode, modiste et grande couturière française, née le 19 août 1883 à Saumur et morte le 10 janvier 1971 à l'hôtel Ritz de Paris.. Célèbre pour ses créations de haute couture, ainsi que pour les parfums portant son nom, elle est à l'origine de la maison Chanel, « symbole de … Pendant la Première Guerre mondiale, Raymond Poincaré fait coller des losanges de papier sur les vitres du palais pour éviter qu'elles ne soient fissurées par les vibrations des bombardements allemands[77]. Les modifications ultérieures toucheront essentiellement le décor intérieur et la modernisation des installations (le premier ascenseur est mis en place sous Armand Fallières, quand Raymond Poincaré complète l'électrification de l'Élysée, installe les premières salles de bains et le premier calorifère, Albert Lebrun fait installer le chauffage central). Elle a servi depuis lors traditionnellement de bureau au secrétaire général de l'Élysée, jusqu'en 2007, date à laquelle Claude Guéant, secrétaire général de l'Élysée décida de s'installer au salon d'Angle. Bathilde d'Orléans profite des turbulences de ces années pour aller demander au roi Louis XVIII le palais de l'Élysée ; il refuse, mais lui offre l'hôtel Matignon. Sur la cheminée se trouve une pendule à cadran tournant dite pendule du bélier du fait de sa décoration représentant une tête de bélier et une grappe de raisin. Les structures actuelles du palais proviennent pour l'essentiel de cette époque, et l'ensemble de ces travaux, qui s'achevèrent en 1867, constituent les derniers grands aménagements. Bonjour, Crédit à la consommation chezcofidis de 10 000 francs (en 1989) difficultés et plus de possibilités de rembourser..Injonction de payer du 20 juin 1990, rendue exécutoire le 12 octobre 1990… j’ ai dû régler une ou deux mensualités, mais je n’ ai plus de papiers, suite à un déménagement…..plus rien depuis 1990 et en 2013, un … Transformée en boudoir servant, à partir de Charles de Gaulle, d'antichambre aux appartements privés, il est affecté en 2007 à Catherine Pégard, conseillère du président de la République chargé du « pôle politique ». Lors d'un grand bal, en 1807-1808, organisé dans les jardins du palais où des princesses d'Empire étaient déguisées en Tyroliennes, Caroline Bonaparte humilie publiquement une d'elles, ancienne maîtresse de son époux. En 2012, un dojo est aménagé pour l'entrainement des gendarmes[148]. L'ancien propriétaire du terrain, l'architecte et contrôleur des bâtiments du roi Armand Claude Mollet (futur architecte de Louis XV et allié des Le Nôtre à qui il rachète le terrain des Gourdes, jouant au spéculateur immobilier), prévoit dans le contrat de vente qu'il soit chargé d'y construire un hôtel destiné à la résidence du comte d'Évreux[6]. Rapidement après son arrivée le 20 décembre, le premier président de la nouvelle République se rend dans le boudoir d'argent où son oncle abdiqua, et remarque sur le mur, accrochés, un portrait de ce dernier et à côté de sa mère Hortense de Beauharnais, prévenance d'un garde-meuble qui n'a pas eu le temps d'apporter tout le mobilier nécessaire à la fonction présidentielle[6]. En juin 1869, Ismaïl Pacha séjourne une nouvelle fois au palais. Il est le siège de la présidence de la République française et la résidence officielle du président de la République depuis la IIe République. Mais oui, on devrait. »[51]. [réf. Une centaine d’invités étaient présents, le 18 octobre, au siège social de l’Association Midi-Quarante situé sur le boulevard de la Concorde Est, à Duvernay, lors d’un 5 à 7 festif pour célébrer le 30e anniversaire de l’organisme. Le ministre des Finances accorde du 15 juillet au 16 novembre un salon du palais à l'Association nationale agricole. La duchesse est emprisonnée à la prison du fort Saint-Jean, à Marseille, pendant un an et demi[37] et ne réchappe que miraculeusement à la Terreur ; libérée en 1795, elle retrouve son palais parisien. Des disputes homériques ont lieu entre celui-ci et l'Empereur ainsi qu'entre les deux époux, lorsque Murat ne se trouve pas sur les champs de bataille[52]. L'Empereur venait à ceux du vendredi, la reine Hortense le lundi et la princesse Borghèse le mercredi. Charles de Gaulle, une fois devenu président de la République, choisit cette vaste pièce pour en faire son bureau et y fait notamment installer un mobilier qui comprend le bureau Louis XV en bois de violette, chef-d'œuvre réalisé au XVIIIe siècle, vers 1750[109], par l'ébéniste et sculpteur Charles Cressent, trois fauteuils, un canapé, six chaises Empire issues de l'ancien salon de Joséphine de Beauharnais au palais des Tuileries, une grande table ronde en acajou et deux consoles Louis XVI et le tapis Louis XIV de la Manufacture de la Savonnerie ayant pour thème principal « L'Amour triomphant » réalisé d'après des dessins de Charles Le Brun pour orner la Grande Galerie du Louvre. Le beau-frère de l'empereur Napoléon Ier, le maréchal d'Empire Joachim Murat, achète la propriété à la fille ruinée de Hovyn le 6 août 1805 pour 570 000 francs et y entreprend d'énormes travaux. Inspirée de l’expérience de l’ingénieur Giorgio Rosa, la mise en scène de l’incroyable histoire de L’île de la rose fait un carton depuis sa sortie mercredi 9 décembre sur Netflix. De taille beaucoup plus réduite que celle réalisée en 1860 (elle ne mesure plus que 15 m2), les œuvres de Cornu y furent alors retirées pour être transférées au Musée du Louvre[125]. Les trois lustres monumentaux de cristal datent de la fin du XIXe siècle et sont identiques à ceux de la salle des fêtes et du jardin d'hiver. Il se situe face au petit jardin à la française du palais[129]. et de sa situation (hôtel exigu et désuet engoncé dans un quartier huppé, « palais de la main gauche, palais à femmes » selon le général[6]), songeant à une translation de la présidence sur un autre site avec de larges vues, par exemple à l'hôtel des Invalides ou à l'École militaire, et surtout au palais des Tuileries ou au château de Vincennes, dont les projets sont avortés (reconstruction pour le premier et rénovation pour le second se révélant trop coûteuse)[6]. La fille d'Antoine Crozat a douze ans et le comte d'Evreux trente-deux. La transformation de cette pièce est confiée au plasticien Yaacov Agam qui y applique les principes de l'art cinétique, notamment à travers le tapis tissé spécialement à la Manufacture de la Savonnerie d'après un de ses cartons[127] et réalise ce qui est appelé le salon Agam[128]. On 8 September 1429, Jeanne d'Arc was wounded at the Porte Saint-Honoré (Saint-Honoré Gate) in her unsuccessful attack on Paris, at the time when it was held by the English. Louis-Napoléon Bonaparte, premier président de la République élu au suffrage universel en 1848, se voit assigner non pas les Tuileries mais le palais de l'Élysée, souvenir de son oncle qui en avait fait sa résidence de cœur mais y avait abdiqué[67]. Le terrain est alors beaucoup plus champêtre que de nos jours, du fait de la non-urbanisation des alentours, mais il n'en reste pas moins plus petit, le jardin s'étendant au fur et à mesure par des achats successifs aux propriétaires voisins[156]. BNP Paribas va verser un dividende de 1,11 euro (21% du résultat) au titre de 2020, soit le maximum autorisé par la BCE. Ayant retrouvé sa vocation de salle de réception, ce salon présente, depuis 2017, un tapis moderne de l'artiste Sylvie Fajfrowska[102]. Jacques Chirac en refait un lieu de réunion où il prépare notamment ses déplacements à l'étranger et ses allocutions. Donation et succession - Celui qui commet des violences conjugales est désormais considéré comme indigne et, de facto, est exclu de la succession de la victime. Elle touche ainsi 18 000 livres par an ; les meubles sont loués pour 3 200 livres et, pour 8 000 livres de plus, le couple peut organiser des fêtes champêtres dans les jardins[42]. Danielle Mitterrand le remanie entièrement sous la conduite de l'architecte d'intérieur Isabelle Hebey : les murs sont écartés (pour s'étendre pratiquement sur toute la largeur de l'aile, empiétant ainsi sur le couloir reliant auparavant la salle à manger au salon d'argent) et prennent une couleur gris clair, les moulures d'époque sont masquées par des doublages, les fenêtres sont dotées de stores blancs bleutés, le bureau Directoire est remplacé par trois tables de travail identiques en frêne décoloré, la moquette devient gris acier et les portes sont dotées de poignées en acier patiné gris et noir. Pour les fêtes qu'il y organise, Mac Mahon fait agrandir l'ancienne salle de bal de Napoléon III (actuel salon Napoléon III) pour en faire une salle à manger d'honneur. Les cuisines et les vestiaires sont installés en sous-sol. Ce dernier y réalisa un médaillon représentant la tête du Christ, placé au-dessus de l'autel, deux figures d'anges portant les sacrements (l'un tenant une hostie, l'autre un calice) servant de dessus-de-porte ainsi que douze figures en pied représentant les principaux fondateurs du christianisme en Gaule puis en France (dont Saint Martin de Tours, Saint Pothin, Saint Symphorien, Sainte Geneviève, Saint Louis, Saint Denis, Saint Remy,Sainte Blandine et Saint Charlemagne) placé au fond de niche[122].Les vitraux furent réalisées par l'atelier Laurent et Gsell et la sculpture décorative par Ovide Savreux[123]. Son décor, d'inspiration militaire, est celui d'origine, tel que réalisé pour le comte d'Évreux par Michel Lange d'après Jules Hardouin-Mansart[18]. La beauté d’Excel est que c’est un logiciel polyvalent. Par contre, c'est une lourde charge aussi. Le 25 avril 1787, tout le mobilier et les éléments de décor sont vendus aux enchères, après deux jours d'ouverture au public[36]. Il sert de bureau à certains collaborateurs du président jusqu'en 1958, puis est intégré aux appartements privés en tant que petit salon, ou « antichambre » dans le projet de réaménagement des appartements entrepris par le couple Pompidou à partir de 1971. En 2012, le bureau du directeur de cabinet est installé dans les combles[121]. Créée en 1972 sous Georges Pompidou, sous l'emplacement du jardin d'hiver. Il est éclairé par trois lustres de cristal datant du XIXe siècle (les mêmes que ceux de la salle des fêtes et du salon Napoléon III). Installée par Georges Pompidou à côté du salon d'Argent à l'angle sud-est de l'aile, elle sert de cuisine d'appoint au président de la République pour ses repas pris dans ses appartements privés, notamment dans la salle à manger Paulin[89]. Y travaille Vincent Poussard comme cuisinier sous François Mitterrand, originaire de Niort au détriment de la cuisine centrale[136]. Pendant la Révolution française, Bathilde d'Orléans est surnommée « citoyenne Vérité », en raison de son nouvel esprit républicain.