En 1987, l'historienne Claudia Koonz dans Mothers in Fatherland, Women, the Family and Nazi Politics remet en question cette affirmation et leur reconnaît une certaine culpabilité. Sept Aufseherinnen servirent à Vught, 24 servirent à Buchenwald, 34 à Bergen-Belsen, 19 à Dachau, 20 à Mauthausen, 3 à Dora-Mittelbau, 7 à Natzweiler-Struthof, 20 à Majdanek, 200 à Auschwitz et ses camps annexes, 140 à Sachsenhausen, 158 à Neuengamme, 47 à Stutthof, à comparer aux 958 qui servirent à Ravensbrück, 561 à Flossenbürg et 541 à Gross-Rosen. En définitive, si Hitler critique les femmes en public, il peut se laisse aller à plus de modération en privé : « On dit que les femmes ne sont pas créatives. L'État nazi intervint ainsi largement dans l'économie. Les femmes SS appartiennent soit à la « SS-Helferinnen Â», soit à la « SS-Kriegshelferinnen Â». La ligne Siegfried (Westwall ou « mur de l'Ouest Â») fut construite au moyen de la réquisition de 400 000 ouvriers (22 juin 1938). Même, faisant référence au décret de janvier 1943, mobilisant les Allemandes de 17 à 45 ans, elle déclare en septembre de la même année, lors d'une conférence à Bad Schlachen : « Les femmes éduquées par la ligue féminine et mises à la disposition de la Wehrmacht ne doivent pas seulement dactylographier et travailler, mais aussi être des soldats du Führer Â»[108]. Celui-ci constitua le tout-puissant cartel des Hermann-Göring Reichswerke, devenu très vite l'une des plus grosses entreprises d'Allemagne puis, après la mise sous tutelle des industries des pays conquis, une des plus grosses du monde. Arrêtez-vous auprès du drapeau qu'ils présentent , Zbigniew SAMEK, tout à gauche et Kazek MIKSIEWICZ à sa droite , ici à l'entrée du cimetière de Charleroi Nord , auprès du monument des aviateurs polonais de la RAF tombés en Belgique et partout , lors des commémorations, et, après avoir lu tous les articles ci-dessous , touchez ce drapeau en hommage à ceux qui ont lutté … Henry Ford notamment participa activement à la constitution de l'arsenal de la Wehrmacht avant l'entrée en guerre de l'Allemagne, et accepta en 1939, la même année que Benito Mussolini, la plus grande décoration qu'Adolf Hitler pouvait décerner à un étranger, la grand-croix de l’ordre de l'Aigle allemand. L'inaction des démocraties conforte la volonté d'Adolf Hitler de réaliser la grande Allemagne et en protestant publiquement de son pacifisme. nécessaire]. Entre 1919 et 1932, on compte au total 112 députées (soit entre 7 % et 10 % des élus) et dans les années 1920 on relève entre 400 et 500 femmes élues au niveau local et national (notamment dans les parlements régionaux)[5]. L'autodafé spectaculaire des livres interdits, le 10 mai 1933, permit à beaucoup de commentateurs de rappeler la célèbre phrase de Heinrich Heine : « là où on brûlera des livres, on brûlera des hommes Â». Néanmoins, elles occupent toujours des postes de main d’œuvre, parmi les plus bas de l’échelle salariale : il ne s’agit dès lors pas d’une nouvelle émancipation, cette situation n’étant que provisoire, le régime pariant sur un horizon post-guerre où la paix et les progrès technologiques pourront écarter définitivement les femmes du domaine du travail[61]. Le mouvement, l'idéologie ne peuvent perdurer que s'ils sont portés par les femmes, car l'homme conçoit tout par l'esprit tandis que la femme saisit toute chose par le sentiment. La police politique ne pourrait donc avoir autant d'efficacité sans l'aide de nombreux délateurs, mouchardant pour régler des comptes personnels, par peur ou par adhésion idéologique. Très fréquemment, ces travaux étaient d'ailleurs simplement une manière « Ã©conomiquement efficace Â» de liquider les ennemis du régime en maximisant leur utilité économique. La justification de l’expansionnisme nazi se trouve déjà dans Mein Kampf (1926). Drapeau du Service du travail féminin ... Véronique Chauveau), Leni Riefenstahl et le 3e Reich : cinéma et idéologie, 1930-1946 [« Leni Riefenstahl, the falen film goddess »], Paris, Éditions du Seuil, coll. Le nom Deutsches Reich est habituellement traduit en français par « Empire allemand Â» ou « Reich allemand Â» ; selon le contexte, le premier (« Empire Â») est généralement utilisé pour la période 1871-1918 où le pays est dirigé par un empereur (Kaiser en allemand, le pays est donc un Kaiserreich), le second (« Reich », non-traduit) est utilisé pour la période 1918-1945, c'est-à-dire le régime désigné informellement sous le nom de république de Weimar et le régime hitlérien. La femme moderne qui travaille est même décriée par des Allemands de tout niveau, allant de sociologues réputés aux ouvriers[41] : en effet, même les couches populaires de diverses obédiences politiques rejoignent les nationaux-socialistes sur leur conservatisme au niveau des mœurs (des rumeurs courent sur le fait que certaines lancent des grèves de naissance) et le rejet de l’emploi féminin[42], lequel est selon eux responsable du chômage masculin. Pas de jouets frivoles, uniquement soucieux de plaisir, occupés de chiffons et de fanfreluches, et semblables à une coupe brillante dont l'intérieur est vide et creux. Elle disparaît en tant qu'État indépendant jusqu'en 1949, date à laquelle sont proclamées, à quelques mois d'intervalle et dans le cadre de la Guerre froide, la RFA à l'ouest sur les zones d'occupation américaine, britannique et française et la RDA à l'est sur la zone d'occupation soviétique. L'architecte Gerdy Troost, en compagnie de Hitler et Goebbels. Heinrich Himmler déclare ainsi aux SS-Gruppenführer, le 18 février 1937 : « Dans l'ensemble, nous avons selon moi beaucoup trop masculinisé notre vie, au point que nous militarisons des choses impossibles. Les mères sont encouragées à faire des enfants : une moyenne de quatre enfants par foyers est demandée[86] (« deux pour le renouvellement de la génération, un pour la guerre et un en plus Â»)[78]. Cette victoire améliore l'image des nazis à l'étranger[38]. Pourtant, depuis les années 1920, des femmes ambitieuses, à leur niveau, émergent durant cette période avec « leur style, leurs objectifs et leurs partisans Â»[36]. De plus, selon le témoignage d'un médecin interné à Buchenwald, 100 % des femmes ne sont plus réglées après seulement quelques mois de détention. Le théoricien du droit Carl Schmitt devient le juriste nazi officiel. La liberté féminine s'en trouve dès lors nécessairement réduite, et Heide Schlüpmann a dès lors raison de dire dans Frauen und Film, que les films de Leni Riefenstahl (la réalisatrice officielle du régime) « valorisent une telle négation de la sexualité féminine et ne proposent en fait aux femmes que l'image d'une autonomie trompeuse Â». À la fois anticapitaliste et antimarxiste, et soucieux de se rallier la classe ouvrière, le régime nazi voulut comme tout fascisme expérimenter une troisième voie entre libéralisme et collectivisme. Joachim Fest parle à cet égard de « véritable bordel d'État Â»[92]. Ekosport, n°1 du sport Outdoor sur Internet www.ekosport.fr Tout l'équipement rando et outdoor au meilleur Prix sur Ekosport - 3X sans Frais - Liv. Cette conception est moderne et nous élève au-dessus de tout ressentiment populaire allemand Â»[6]. Le IIIe Reich s'oriente dès lors vers un « Ã‰tat SS Â» (Eugen Kogon). ushmm, l'expansion allemande avant la guerre, selon l'expression de Goebbels, rapportée par, Citation extraite d'une chanson du groupe de, Беларуская (тарашкевіца)‎, Srpskohrvatski / српскохрватски, Drapeau du Reich allemand à partir de 1935, Emblème du Reich allemand à partir de 1935, Union des républiques socialistes soviétiques, Gouvernement provisoire de la République française, République fédérative populaire de Yougoslavie, Parti national-socialiste des travailleurs allemands, mise à mort systématique des handicapés, loi contre la formation de nouveaux partis, Églises luthériennes d'Allemagne face au nazisme, Église catholique d'Allemagne face au nazisme, Liste de compositeurs persécutés pendant le nazisme, développement de l'industrie de l'armement, programme d'exploitation de travailleurs forcés, Condition féminine sous le Troisième Reich, complot du 20 juillet 1944 contre Adolf Hitler, un régime d'administration militaire par les Alliés, Le système concentrationnaire nazi, L’histoire des camps, Étape 1: la terreur politique et totalitaire : 1933-1937, 11 cheminots français (dont Paul Arbios) furent décapités à la hache pour sabotage le 13 septembre 1944 à Brandenbourg, Wilhelm Furtwängler et ses relations avec le régime nazi, Collaboration dans l'Europe occupée par les nazis, Crimes nazis contre les prisonniers de guerre soviétiques, Prisonniers de guerre de la Seconde Guerre mondiale, Politique étrangère du Troisième Reich, Gouvernement national réorganisé de la république de Chine, Crimes de guerre nazis en Union soviétique, Viols durant la seconde invasion de la Pologne par l'Armée rouge, Prisonniers allemands en Union soviétique, Prisonniers japonais en Union soviétique, Prisonniers italiens en Union soviétique, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Troisième_Reich&oldid=179893023, Article avec une référence non conforme, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local différent sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page utilisant le modèle Autorité avec un paramètre local, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Seconde Guerre mondiale/Articles liés, Portail:Histoire militaire/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Mise au pillage des pays conquis : en 1942, 40 % de la Trésorerie du Reich était faite de tributs financiers prélevés sur les vaincus. Hedwig Potthast, secrétaire et maîtresse du Reichsführer-SS Heinrich Himmler. Mise en lumière, l'idéologie nazie poursuit ainsi vis-à-vis des femmes un double objectif : « accroître le potentiel humain du Reich, et par conséquent sa puissance [cela grâce aux Aryennes, épouses et mères], mais en même temps créer cet homme nouveau dont la puissance devait constituer, selon Hitler, la véritable tâche historique du national-socialisme Â» [ce en quoi les Juifs et d'autres minorités étaient exclus et devait par conséquent disparaître][86] : la stérilisation, l'eugénisme voire l'extermination se trouvent dès lors justifiés[113]. Si le NS-Frauenschaft exerce clairement un ascendant renvoyant les autres organisations à des branches subalternes, il est à noter qu'il existe aussi les Associations de bienfaisance national-socialiste (NSV), l'Œuvre de la femme allemande (« Deutsches Frauenwerk Â») et ses annexes, l'aide pour la mère et l'enfant (« Hilfswerk Mutter und Kind Â») ou encore la section féminine du Front allemand du travail (« Frauenamt der Deutschen Arbeitsfront Â»)[88]. Cette qualification était codifiée par les lois de Nuremberg. Le régime substitue aux institutions rationnelles modernes le lien d'allégeance personnelle, d'homme à homme, avec le Führer. Pour ne pas renoncer aux poèmes d'Heinrich Heine, quelques-uns les attribuent à un « auteur inconnu de langue allemande Â».