Les deux autres pièces sont braquées sur la porte qui faisait communiquer la cour intérieure avec le jardin de l'Arsenal, et cette porte cède bientôt sous leurs coups[37]. Les membres du Comité permanent n'envisagent pas de prendre le bâtiment par la force mais souhaitent ouvrir la voie des négociations[23]. La prison est alors pillée, ses défenseurs sont massacrés et les quelques prisonniers s’y trouvant alors sont libérés. La Bastille : l'incarnation de la monarchie royale française Plusieurs personnalités gênantes en désaccord avec la monarchie sont enfermées dans la prison de la Bastille, dont des opposants politiques ou encore des criminels. Fausses alarmes, fausses nouvelles ; fables, inventions de toutes sortes. Dénoncé, il doit d’ailleurs les restituer. Enjoy the videos and music you love, upload original content, and share it all with friends, family, and the world on YouTube. Elle était enfin la forteresse qui rappelait dans le paysage parisien, l'usage que pouvait en faire le pouvoir en période de troubles, en particulier au cœur du populaire faubourg Saint-Antoine. En début de soirée, Pierre-Victor de Besenval, à la tête des troupes installées à Paris, donne l’ordre aux régiments suisses cantonnés au Champ-de-Mars d’intervenir. Cependant, la Bastille avait perdu pour partie sa fonction de prison d’État. pour se rebeller contre l autorit ... – A free PowerPoint PPT presentation (displayed as a Flash slide show) on PowerShow.com - id: 47d94a-N2U0N Pressés par la foule des émeutiers, notamment ceux du faubourg populaire de Saint-Antoine où l'affaire Réveillon a été un épisode marquant de la pré-révolution, les électeurs envoient une délégation au gouverneur de la Bastille, Bernard-René Jordan de Launay. Guiffrey, « Documents inédits sur la journée du 14 juillet 1789 », How much the greatest event it is that ever happened in the world, and how much the best, « Our thoughts of everything at home are suspended, by our astonishment at the wonderful Spectacle which is exhibited in a Neighbouring and rival Country. La situation exige des moyens humains et militaires supplémentaires. On les logea dans l'Orangerie ; nous fûmes les voir. Durant trois heures et demie, la Bastille est alors soumise à un siège régulier. La Bastille fut ensuite démolie à partir du 15 juillet sous la direction de l'entrepreneur privé Pierre-François Palloy. La révolution française de 1789, couramment appelée Révolution française 1, est la révolution du peuple de France contre la monarchie absolue.Cette révolution vit la création de la Première République.. Après la prise de la Bastille, des auteurs, comme Jean-Joseph Dusaulx[55], inventèrent de toutes pièces des supplices qu'auraient subis les détenus. La délégation a pour mission de demander le retrait des canons et la distribution de la poudre et des balles aux Parisiens qui forment la « milice bourgeoise »[25]. Le 14 juillet 1789, la forteresse de la Bastille, qui domine de sa masse sinistre les quartiers populaires de Paris, est prise d'assaut par une foule surexcitée.De ce jour date la fin de l'« Ancien Régime » et le début de la Révolution française. « Gens de métiers », artisans, commis de boutiques, les cortèges sont composés de salariés des faubourgs, père de famille, pour les deux tiers alphabétisés[8]. D'emblée, l'événement est considéré comme un tournant radical dans le cours des événements par les Parisiens et le pouvoir royal[2]. En effet, la matière ordinaire de son journal était composée de chasses, réceptions, cérémonies civiles ou religieuses, voyages, etc[43]. Tps Modernes et Révolutionnaires (1517 – 1815). Les lettres de cachet à Paris, étude suivie d'une liste des prisonniers de la Bastille (1659-1789); Item Preview Les prisonniers étaient au nombre de sept[42] : Les faux monnayeurs disparurent dans la foule dès leur libération. En dépit du fait qu’elle ne comptait que sept prisonniers en 1789, la prise de la Bastille devint le symbole de la liberté et du combat contre l’oppression. Au milieu d’une foule déchaînée, ils décident de former un « comité permanent » (appelé « municipalité insurrectionnelle », il se substitue à la vieille municipalité royale[16]) et prennent la décision de créer une « milice bourgeoise » de 48 000 hommes, afin de maîtriser les débordements populaires et soutenir et défendre l'action de l'Assemblée nationale[17]. Ce n'est que le lendemain, à son réveil le 15 juillet à 8 heures, à Versailles, que le duc de La Rochefoucauld-Liancourt annonça à Louis XVI la prise de la Bastille. “La prise de la Bastille”. Son gouverneur était désavoué par ses supérieurs et Besenval lui-même affirme avoir cherché à lui donner un remplaçant au début du mois de juillet[9]. Anne Vassal (éd. Dominique Soulas de Russel, Robert-Thomas Lindet, Comité régional d'histoire de la Révolution française (Haute-Normandie. Dans cette oeuvre on peut observer la bastille attaqué par les parisiens. Vue du côté de la porte au double pont-levis, entre la tour de la Bazinières et de la Comté. Ce n’est qu’au bout de deux jours que les mesures sont prises par les autorités afin de conserver ces traces de l’histoire. Pendant près de dix jours, du 9 au 17 juillet, des incidents éclatent aux barrières (postes d'octroi) de Paris jusqu'à voir une quarantaine de bureaux incendiés sur les cinquante-quatre que compte le mur des Fermiers généraux. Le 14 juillet 1789, en rédigeant son journal intime, le Roi qui revenait d'une partie de chasse, écrira pour cette même date : « Rien » car il était revenu bredouille de la chasse. « Génocide » conviendrait mieux. À 11 h 30, une deuxième délégation menée à l'initiative de Jacques Alexis Thuriot, accompagné de Louis Éthis de Corny, procureur de la ville, se rend au fort de la Bastille[27]. Chateaubriand a assisté à « cet assaut contre quelques invalides et un timide gouverneur ». Pierre Caron, « La tentative de contre-révolution, juin-juillet 1789 ». La question frumentaire est au cœur de l'insurrection[7]. Recherchez parmi les 37 165 catalogues et brochures techniques disponibles sur NauticExpo. Le régiment allemand Royal-Hesse-Darmstadt, alors cantonné à Strasbourg, apprit la prise de la Bastille le 23 juillet 1789. Le portrait des émeutiers confirme ces préoccupations de subsistance. La prise de la Bastille. Même Beaumarchais, dont la maison est située juste en face, n’avait pas hésité à puiser dans les papiers. La disparition de la Bastille n'empêche pas son mythe de renaître dès la Révolution sous la forme d'une mode « à la Bastille » (bonnet, souliers, éventails)[54]. Une vieille armure, et une imprimerie, furent présentées comme des instruments de torture[56]. La prise de la Bastille est aujourd’hui considérée comme le symbole de la Révolution française, dont elle marque le commencement. Néanmoins, son ardeur patriote (il fut le premier à adopter la cocarde tricolore) lui valut un retour triomphal à Strasbourg, où il fut acclamé par les bourgeois de la ville. Mais c’est surtout le renvoi de Necker, le 11 juillet, qui met le feu aux poudres. Insultes Désuètes et Oubliées : Mettez du Panache dans vos Gros-Mots! Dès le 15 juillet, les autorités municipales tentent de les récupérer. Une autre des clés fut envoyée à Gournay-en-Bray, lieu de naissance, du premier révolutionnaire à être entré dans la Bastille, Stanislas-Marie Maillard. Ainsi, une légende noire enveloppait la forteresse et en faisait le symbole du despotisme ministériel ou de l'arbitraire royal[66]. D'après J.-J. Ce quiproquo aggrave les tensions. La bourgeoisie parisienne s’est organisée depuis juin 1789 dans le cadre des a… Les récits « antibastillonnaires » se multiplient dans les années 1770 - 1780. À midi, au Palais-Royal, un avocat et journaliste alors peu connu, Camille Desmoulins, monte sur une chaise du café de Foy et harangue la foule des promeneurs et l’appelle « à prendre les armes contre le gouvernement du roi[13] ». La naissance de la Révolution française Monarchie absolue -> Monarchie constitutionnelle -> 1ère République Louis XVI La prise de la Bastille et ses conséquences Prise de la Bastille La Bastille le 14 juillet 1789 De Launay Sommaire Charlotte ², Audrey, et Blandine I- Les Les autres prisonniers, comme le marquis de Sade ou Anne-Gédéon Lafitte de Pelleport, avaient été transférés ou libérés peu avant[63] (8 jours avant pour le marquis de Sade[64]). Il relate le spectacle « horrible, à faire frissonner » des têtes du gouverneur de Launay et de Flesselles fichées sur des piques puis « la sauvagerie féroce [qui] saisit les spectateurs »[50]. « Ces mouvements extraordinaires inquiètent tout le public et répandent l’alarme dans le peuple ». Ils sont servis par des militaires ralliés à la foule et tirent sur les portes de la forteresse. Dans l'insurrection générale, ils en profiteront pour disparaître. Outre les prisonniers, la forteresse héberge les archives du lieutenant de police de Paris qui sont soumises à un pillage systématique. Il en fait un bastion terrifiant du pouvoir arbitraire et inquisitorial et l'oppose à la tour de Londres[70]. La garnison de la Bastille, prisonnière, est conduite à l’hôtel de ville pour être jugée. La plupart de ses détenus n'étaient pas des victimes de l'« arbitraire » royal, les lettres de cachet ne concernant des affaires d'État que pour une très faible minorité du corpus, de l'ordre de 4 ou 5 %[72]. Le bruit court qu’il y en a au château de la Bastille[20],[21],[22]. […] Ce soir, tous les bataillons suisses et allemands sortiront du Champ-de-Mars pour nous égorger. En chemin, de Launay est roué de coups, massacré à coups de sabre, décapité au couteau par l'aide-cuisinier Desnot[40] et sa tête mise au bout d'une pique. Pour armer cette milice, les émeutiers mettent à sac le Garde-Meuble où sont entreposées des armes de collections anciennes. La prison compte pour l'heure quelque 800 prisonniers, selon le syndicat des agents correctionnels, le SEFPO. De Flesselles est assassiné sur l’accusation de traîtrise. Les échos et la publicité des débats de l'Assemblée ont autant compté dans la mobilisation populaire que « la colère et des peurs cumulés dans les différentes strates de la population parisienne »[4], peur d'un « complot aristocratique », peur de la disette alimentée par les fantasmes d'un « pacte de famine »[5]. Cette journée, durant laquelle la Bastille est prise d’assaut par des émeutiers est, dans la tradition historiographique, considérée comme la première intervention d'ampleur du peuple parisien dans le cours de la Révolution et dans la vie politique française. Le 14 juillet 1789, la forteresse ne comptait que sept prisonniers : quatre faussaires, dont le procès était en cours d'instruction[61] ; deux fous, Auguste Tavernier et Francis Xavier Whyte dit chevalier de Whyte de Malleville[62] ; le comte de Solages, un noble, criminel, enfermé à la demande de sa famille, probablement pour inceste. Deux heures plus tard, une réunion des « électeurs » de la capitale se tient à l’hôtel de ville (ceux qui, au deuxième degré, ont élu les députés des états généraux).