Plusieurs stèles représentent des rois assyriens et commémorent souvent leurs victoires. Many magazines and websites are devoted to Neo-Victorian ideas in dress, family life, interior decoration, morals, and other topics.. Il est régi par un ensemble de principes, qui sont codifiés dans des édits sous Teglath-Phalasar Ier, appelés « Édits du harem », qui concernent en fait plusieurs aspects de la vie palatiale[126]. Elles sont constituées de textes de la pratique, de loin les plus nombreux car on en compte des dizaines de milliers. Les troupes d'élites d'attaque sont celles utilisant les chevaux. La seule chose qui semble importer est leur vocation à servir l'administration[174]. Deux catégories de dépendants agricoles sont connues dans les sources de cette période[211] : des non-libres, les šiluḫli, dépendants ruraux attachés à la terre qu'ils cultivent, et des ālaiū (littéralement « villageois »), personnes libres travaillant pour un grand propriétaire qui a probablement racheté leur terre, mais qui ont la possibilité de racheter leur liberté. L'armée assyrienne devient une puissance sur laquelle il faut compter à partir du règne d'Assur-uballit Ier. Les « lettrés » assyriens sont donc des devins spécialisés dans l'hépatoscopie (barû), des astrologues (ṭupšar enūma anu enlil), des lamentateurs (kalû), des exorcistes (āšipu), ou encore des spécialistes en médecine (asû)[285]. Ce commerce s'épanouit tout le long du XIXe siècle av. La puissance assyrienne est alors sans précédent. Les corps auxiliaires ou spécialisés avaient leur propre organisation. Une fois le substitut disparu, le roi reprenait sa place en sécurité. Sa grande capitale, Ninive, rebâtie par Sennacherib, en est le cœur, et est l'une des plus grandes villes du monde à cette période. Les zones cultivées des fonds de vallées sont constituées de champs céréaliers qui dominent largement, mais aussi de vignes, de jardins, tous de taille généralement réduite, et opposés à la steppe (madbaru à l'époque néo-assyrienne) qui sert pour faire paître les troupeaux d'ovins et de caprins. Les Lois assyriennes assurent sa prééminence au sein de la maisonnée à l'époque médio-assyrienne. L'art des régions périphériques est parfois inspiré par celui des Assyriens[169]. Ainsi, le texte considéré comme l'hymne de couronnement d'Assurbanipal proclame : « Assur est roi ! Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Plus à l'ouest, un autre royaume émerge en basse Djézireh, à Hatra à partir de 100 ap. Neo-Victorianism is an aesthetic movement which amalgamates Victorian and Edwardian aesthetic sensibilities with modern principles and technologies. Le pays devient majoritairement rural, les grandes villes assyriennes ne survivant pas à la fin de l'empire qui avait fait leur croissance, souvent de façon très volontariste. Ainsi, dans les palais de Ninive, Sennachérib fait représenter la sculpture et l'acheminement des taureaux androcéphales ailés de son palais, commémorant son œuvre de bâtisseur. Des devins accompagnaient d'ailleurs les troupes pour scruter les signes divins pouvant survenir à tout moment. Les textes issus des cercles savants, évoluant dans le milieu des palais royaux et des temples, sont très abondants pour la période néo-assyrienne grâce aux documents des palais royaux. Babylone est détruite par Sennacherib en 689, puis restaurée par Assarhaddon, qui tente de rétablir la paix en mettant son fils Shamash-shum-ukin sur le trône de la ville, sous la tutelle de son cadet Assurbanipal, roi d'Assyrie. Dans le Recensement de Harran, d'époque néo-assyrienne (voir plus bas), les familles de dépendants ruraux qui sont décomptées sont de structure nucléaire, monogame et patriarcale[190]. Ce vent qui a soufflé contre toi, ne lui ai-je point brisé les ailes ? Ce qui est le plus remarquable, au-delà de cette opulence d'autant plus frappante qu'il s'agit de reines de second rang, c'est la qualité d'exécution et la beauté des objets alliant des matériaux de couleurs différentes pour un rendu visuel harmonieux. Assurnasirpal II (883-859) transfère la capitale d'Assur à Kalkhu (Nimrud), située plus au nord, une ancienne ville secondaire qui est totalement refondue, mesurant environ 350 hectares et peuplée d'au moins 63 000 résidents. Assur-resh-ishi Ier (1132-1115) réussit quelques campagnes victorieuses dans le Zagros, contre Babylone, et aussi face à des nouveaux ennemis, les nomades Ahlamû[57]. Sur l'histoire des redécouvreurs des anciennes capitales de l'Assyrie et le contexte de leurs accomplissements : M. T. Larsen, P. M. M. Akkermans et F. M. Wiggermann, « Sentinelle de l'empire assyrien : La forteresse de Tell Sabi Abyad », dans, C. Michel, « Paléo-assyriens (rois) », dans, P. Villard et L. Battini, « Aššur (ville) », dans, C. Michel et P. Villard, « Éponyme », dans, Des marchands assyriens sont attestés dans des textes contemporains de, N. Ziegler, « Médio-assyriens (rois) », dans. Les sources des capitales néo-assyriennes mettent également en lumière les rapports complexes entre les hauts dignitaires et les rois Sargonides. Cela se voit aussi dans son activité diplomatique, puisque le karūm passe des accords commerciaux (sous la forme de traités internationaux, māmītum) avec des royaumes étrangers[41]. Par ailleurs, un autre aspect du milieu de la cour est d'être cosmopolite, puisqu'il intègre dès l'époque médio-assyrienne des anciens dignitaires mittaniens ou kassites. Cependant, une crise politique grave, probablement renforcée par des faiblesses structurelles, conduit à la fin de cet empire à la fin du VIIe siècle. D'une manière générale, on observe une forte influence des cultes babyloniens en Assyrie, due à l'importation de textes religieux depuis le Sud mésopotamien, et aussi au fait que les deux régions partagent un fonds culturel commun qui facilite les échanges[276]. L'infanterie servait essentiellement lors d'assauts frontaux. Cela n'empêche pas par la suite une série de conflits entre les deux puissances, alors qu'une autre rivalité émerge à l'ouest avec les Hittites qui cherchent à dominer ce qui reste du Mittani. Après se trouvent les épouses ou concubines qui occupent un rang secondaire, en premier lieu celles appelées « dames du palais » (sinnišāti ša ekalli), puis un ensemble de servantes. Ces cylindres étaient taillés dans différents types de pierre, et le décor et les inscriptions qui étaient gravés dessus pouvaient se dérouler à l'infini sur de l'argile. Les cas les plus représentatifs sont ceux de la dynastie des « Rois du Hanigalbat » à l'époque médio-assyrienne, dont un des descendants, Ninurta-apil-Ekur, finit par prendre le pouvoir à Assur, et celui de Shamshi-ilu, grand général de l'Assyrie dans la première moitié du VIIIe siècle, qui se constitue quasiment son propre royaume autour de Til Barsip[67]. Un cas particulier parmi les sites nous documentant sur les Assyriens est Kültepe, situé en Turquie loin du centre de l'Assyrie, où ont été dégagées après 1924 les résidences de marchands d'Assur installés sur place au début du IIe millénaire av. Tout cela a contribué à une homogénéisation culturelle de l'empire assyrien, car l'araméen est la seule langue qui trouve des locuteurs en tout point du territoire dominé par les Assyriens. Soldats assyriens amassant du butin et des têtes de vaincus. Cette construction est vite supplantée par le grand « Palais Nord-Est » construit par Sennacherib dans la nouvelle capitale assyrienne, Ninive. [2] Academic studies include Neo-Victorianism: The Victorians in the Twenty-First Century, 1999–2009. Selon le prologue historique du traité passé entre un roi hittite et un roi du Mittani au XIVe siècle, Assur a été prise et pillée par le roi mittanien Shaushtatar (années 1440-1430). Le roi est représenté en deux positions successives, debout puis à genou, tenant un sceptre et vêtu avec la tunique à franges que portent encore ses successeurs néo-assyriens. Ninive au VIIe siècle av. Ils devaient verser un tribut. À partir du règne de Teglath-Phalasar III et du début de la conquête systématique des territoires soumis, la pratique des campagnes annuelles est abandonnée, et l'armée part surtout au combat pour réprimer des révoltes. L'institution joue donc un rôle important dans les échanges locaux, surtout en ville, car les campagnes évoluent sans doute dans une situation d'autarcie, sauf pour obtenir l'outillage nécessaire qui devait être fourni par le palais[254]. À cette période, les Assyriens sont des locuteurs d'une langue araméenne, même si certaines de leurs élites sont hellénisées, et l'antique religion continue à être pratiquée, comme on le voit dans le fait que les populations d'Assur et Hatra continuent de vénérer Assur, Nergal, Ishtar, Nanaya et d'autres divinités du panthéon mésopotamien antique[93]. Il est parfois ajouté à cela de possibles difficultés dans l'approvisionnement des villes en céréales. À la différence des villes mésopotamiennes traditionnelles, c'est le palais qui est l'édifice principal, celui qui fait l'objet du plus d'attentions, et non les constructions religieuses. Les premiers Araméens apparaissent dans la Djézireh et en Assyrie vers la fin du IIe millénaire, et constituent une part notable de la population de ces régions au début du Ier millénaire. Les bois de cyprès ou de buis font l'objet d'échanges. J.-C. et qui ont fourni une abondante documentation cunéiforme[11]. Les seconds deviennent les troupes offensives privilégiées sous les Sargonides. Les campagnes assyriennes font l'objet de plusieurs opérations de mise en valeur initiées par le pouvoir royal. Les origines de la royauté assyrienne sont donc mal connues. Le roi babylonien Burna-Buriash II vit mal cette situation au début, mais une alliance dynastique est finalement scellée et il épouse la fille de son homologue assyrien. Ce qui permet de faire tomber le prix de Windows à moins de 6 euros par unité. Les domaines des hauts dignitaires du royaume, ainsi que ceux des femmes occupant les plus hauts rangs à la cour, sont gérés d'une façon similaire à celle des grands organismes, comme on le constate par exemple dans l'administration du grand domaine de Tell Sabi Abyad à l'époque médio-assyrienne (voir plus bas)[194]. L'urbanisation ne reprend avec certitude qu'à partir du Ier siècle av. Une étude concernant un groupe d'orfèvres de ce sanctuaire a émis l'hypothèse que ces derniers aient pu être organisés en « guildes », type d'institution dont l'existence en Mésopotamie antique fait débat[249]. Après la chute de l'empire assyrien, l'Assyrie est devenue un pays où la population parle en majorité ou en totalité l'araméen, ce qui est à l'origine du fait que les aramophones de Haute Mésopotamie sont nommés dès l'Antiquité « Assyriens » (parfois) ou « Syriens » (bien plus souvent ; aujourd'hui Syriaques), car même le second terme est manifestement lui aussi dérivé du mot akkadien aššurāiu servant à désigner les habitants de l'Assyrie[264]. Les artisans sont généralement employés par le palais. Au niveau local, on trouve d'autres agents royaux : les « maires » (ḫāzānu), et les inspecteurs (rab ālāni) chargés de la collecte des taxes. Les capitales assyriennes sont toutes dotées de lieux de culte importants, même s'il ne s'agit pas de « villes saintes » comme Assur et Ninive, et leurs édifices religieux font l'objet de grandes attentions de la part des rois, qui les pourvoient en offrandes comme ils le font pour les centres religieux majeurs traditionnels[273]. La chute de l'empire assyrien met fin à ce réseau urbain, ce qui peut être dû à des massacres et déportations succédant à la période des guerres qui conduisent à cette fin, et/ou bien aux conséquences de la chute de l'empire qui ne permet plus le maintien de telles agglomérations. Les rares activités diplomatiques des rois assyriens qui nous sont connues sembleraient en tout cas traduire une lente montée en puissance de ce royaume. Tout ce système faisait sans doute l'objet d’une surveillance par le pouvoir central, effectuée par un dignitaire appelé qēpu. Il s'agit donc une nouvelle fois de thèmes similaires à ceux que l'on trouve sur les murs des palais royaux. Neo-Victorianism is an aesthetic movement which amalgamates Victorian and Edwardian aesthetic sensibilities with modern principles and technologies. Schématiquement, un ensemble de causes indirectes sont avancées pour expliquer la chute de l'empire assyrien, qui aurait connu un affaiblissement interne durant ses dernières décennies. La culture assyrienne présente pourtant des spécificités, dues notamment aux héritages des traditions de Haute Mésopotamie qui sont distinctes de celle de la Basse Mésopotamie malgré l'influence prépondérante de cette dernière à toutes les périodes, tandis qu'on remarque des emprunts croissants aux peuples soumis par le royaume assyrien. Frondeurs assyriens, bas-relief de la prise de Lakish, palais sud-ouest de Ninive. C'est à cette époque que l'on mit au jour des dizaines de milliers de tablettes cunéiformes qui constituent encore la plus grosse partie de nos sources sur le royaume néo-assyrien, et qui permirent de déchiffrer cette écriture et la langue akkadienne. Sceau-cylindre en calcaire représentant une scène de culte du dieu-soleil Shamash, situé dans un temple stylisé. Une dernière forme d'habitat des campagnes assyriennes est l'habitat fortifié pouvant servir de centre d'une grande exploitation, comme c'est le cas pour les lieux appelés dunnu à l'époque médio-assyrienne connus notamment par les archives de Tell Sabi Abyad, où a été dégagé un groupe de bâtiments d'une soixantaine de mètres carrés entouré d'une muraille et intégrant une tour, qui couronne le tell et domine donc la campagne environnante[194]. Les zones montagneuses qui bordent ces régions sont plus froides et humides en hiver, mais sèches en été ; on y trouve du bois d'œuvre tiré de conifères comme les cèdres ou les pins qui y poussent. Ninive et Kalkhu suivent également cette organisation. Tous ses sujets lui doivent obéissance, dépendent de sa volonté et de ses faveurs, qui sont la principale source d'enrichissement dans le royaume. Cela renforce la compétition et les rivalités au sein de la cour assyrienne[122]. Il doit en effet partager son pouvoir avec l'oligarchie locale représentée par une institution importante, la « Ville » (ālum) : le centre politique d'Assur est en effet le « Bâtiment de la Ville », ou « Hôtel de Ville » (bēt alim), et non le palais royal. Le cœur de l'ancienne Assyrie est donc un pays à dominante rurale. L'empire assyrien pose donc les bases des constructions impériales postérieures, pluri-ethniques, pluri-culturelles, avec des relations centre-périphérie qui ne sont pas à sens unique. Dans le Recensement de Harran, on trouve des vignobles de taille importante, comportant entre 4 500 et 29 000 pieds de vigne[215],[216]. Leur présence à la cour augmente sous les derniers Sargonides, ce qui ne doit pas pour autant les faire considérer comme un groupe disposant d'une grande influence sur le roi, car il existe diverses factions, et que les disgrâces sont courantes[124]. The neo-Victorian formula can be expanded to include Edwardian consumer culture (Downton Abbey, The Paradise and Mr Selfridge). Les temples employaient également des artisans, à l'image de celui d'Assur dans la ville du même nom qui disposait d'un atelier spécialisé dans le travail d'objets destinés au culte, appelé bīt mummê[248]. Les Assyriens ont à plusieurs reprises cherché à réorganiser les régions qu'ils dominaient, dans ce qui s'apparente à des projets coloniaux ; ainsi, certaines régions périphériques sont mises en valeur, comme le sud-est anatolien autour de l'actuelle ville de Diyarbakır où sont établies des garnisons et des colons agricoles déportés[166]. Statuettes protectrices en terre cuite représentant des chiens. De son côté, Assurbanipal fait représenter un cycle de sculptures sur les chasses durant lesquelles il triomphe notamment d'un lion, symbolisant son rôle de roi maîtrisant les forces de la nature sauvage porteuses de chaos[299]. L'organisation de l'armée néo-assyrienne est bien mieux connue[138]. Héros maîtrisant un lion. Arik-den-ili y ajoute le titre de « roi puissant » (šarru dannu), et Tukulti-Ninurta Ier celui de « roi des quatre régions du monde » (šar kibrat erbetti), et sous leurs successeurs apparaît l'expression « roi de l'univers » (šar kiššati), les deux dernières montrant une ambition à la domination universelle, à la prééminence sur tous les autres souverains[96]. ), sont ainsi attestés dans les textes de Tell Sabi Abyad[218]. Assurbanipal fait à son tour restaurer un palais à l'angle opposé de la citadelle de Ninive. On estime que le personnel des palais de Ninive sous Assurbanipal s'élevait à 13 000 personnes, réparties entre des domestiques, des courtisans, des scribes de l'administration, des prêtres, ou encore des gardes[245]. Le royaume assyrien se replie autour d'Assur et de Ninive, mais parvient à se maintenir, à l'inverse de la plupart de ses anciens rivaux : les Hittites ont disparu complètement dans les premières décennies du XIIe siècle, tandis que Babylone est incapable de stabiliser sa situation politique, et finit par sombrer dans l’anarchie[60]. Les descriptions et objets qu'ils rapportèrent de leurs pérégrinations ouvrirent la voie aux premières fouilles en Assyrie[2]. Some even go so far as to embrace certain Victorian habits such as shaving with straight razors, riding penny farthings, exchanging calling cards, and using fountain pens to write letters in florid prose sealed by wax. Les terres agricoles de la période médio-assyrienne peuvent être classées en plusieurs catégories suivant leur mode d'exploitation[206]. Cette « internationalisation » est encore plus marquée à l'époque néo-assyrienne, notamment avec l'intégration d'éléments ouest-sémitiques, en premier lieu araméens. Celle-ci n'a pas le temps de s'installer à ce rang car le souverain suivant, Sennachérib, transfère la capitale dans la vieille ville de Ninive, qui est totalement refondée, et dont la taille passe de 150 à 750 hectares. Des grades militaires existaient tout de même, et nous indiquent l'organisation des troupes de « soldats » de base (ṣâbu). Alors que des tablettes produites par l'élite assyrienne indiquent qu'elles possédaient des esclaves issus également de conquêtes et déportations, qui alimentaient le marché des esclaves assyrien et occupaient donc le bas de l'échelle sociale ; un contrat de vente du milieu du VIe siècle av. Les fouilles accomplies sur plusieurs de ces sites, avant tout les grandes capitales, mais aussi les centres administratifs provinciaux, ont permis la mise au jour d'un nombre considérable de tablettes d'argile inscrites en cunéiforme qui ont permis de connaître de nombreux aspects de la vie des anciens Assyriens[14]. C'est pourtant la période néo-assyrienne qui reste celle durant laquelle l'armée de ce royaume est devenue une véritable machine remportant victoire sur victoire, au point de se tailler un empire d'une ampleur jamais atteinte auparavant. Leurs rois avaient prêté serment de fidélité au roi assyrien (māmītu à l'époque médio-assyrienne, adê à l'époque néo-assyrienne), en échange de sa « protection »[157]. Quand cette région est reconquise par les rois néo-assyriens à partir du IXe siècle, des opérations similaires s'y produisent, avec la déportation et l'établissement de colons agricoles[200]. Mais sa position excentrée par rapport aux grands centres politiques lui permit de préserver son indépendance, son roi Puzur-Assur regagnant son autonomie lors de l'effondrement du royaume d'Ur vers 2010 av. Une fois les royaumes araméens définitivement éliminés après le règne de Sargon II à la fin du VIIIe siècle, cette population est progressivement intégrée, l'administration royale comprenant de plus en plus d'Araméens, jusqu'à la famille royale avec la reine Naqi'a/Zakutu, tandis que les déportations amènent un plus grand nombre d'Araméens en Haute Mésopotamie et jusqu'en Assyrie même. Le terme « Assyrien » est encore employé à la période néo-assyrienne, mais dans un sens signifiant l'appartenance au groupe des sujets de l'Assyrie. Mais son règne est de courte durée puisqu'il est vaincu en 609[74]. Il s'agit manifestement d'une culture spéculative aux mains de nobles, en plein essor à cette période en Haute Mésopotamie occidentale, notamment autour du Djebel Sinjar. Les plus importants de ces prêtres constituant un collège résidant à la cour, chargé d’organiser les rituels majeurs[105]. À la suite d'un complot à la cour assyrienne, il meurt assassiné, son règne s’achève dans le chaos et la Babylonie recouvre son indépendance. Les successeurs d'Adad-nerari II poursuivent sur sa lancée : les Araméens en particulier subissent plusieurs lourdes défaites. XXV e siècle av. Ils deviennent plus massifs sous les Sargonides, et sont tirés par quatre chevaux et montés par quatre hommes (deux porte-boucliers). De nombreuses révoltes s'y produisent, dirigées par des Babyloniens de souche, des Chaldéens (dont la figure la plus importante est Merodach-baladan II), soutenus par les Élamites. Dans les décennies suivantes, l'Empire parthe décline et est remplacé par celui des perses Sassanides, qui deviennent les nouveaux rivaux des Romains en Haute Mésopotamie. Il bat l'armée hittite de Tudhaliya IV et réussit à s'emparer de Babylone. La situation après sa mort est mal connue : Assur est peut-être à nouveau dirigée par des souverains d'origine locale, à moins que la dynastie de Samsi-Addu ne continue à régner sur la cité. D'autres sculptures sur pierre avaient été commanditées par les souverains assyriens. Mais le plus important est l'ensemble des rituels qui émaillent la vie du roi, en tant que vicaire et grand prêtre du dieu Assur. Ses ancêtres sont comptés parmi les premiers rois de la cité dans la Liste royale assyrienne, dans laquelle ils ont peut-être été introduits à l'initiative même de ce roi[43]. J.-C., connaît un arrêt au début du XVIIIe, avant de reprendre momentanément sous le règne de Samsi-Addu, et de s'arrêter définitivement quand la ville de Kanesh est incendiée, sans doute au cours de guerres opposant les royaumes d'Anatolie. De plus, le pays assyrien est secoué par plusieurs révoltes dont certaines menées par les villes. La cavalerie montée apparaît en Assyrie à la fin du IIe millénaire et prend une place croissante à l'époque néo-assyrienne, notamment parce qu'elle est plus mobile en terrain accidenté[145]. [7] In fact, many of the things that seem commonplace in modern life began in the Victorian era, such as sponsorship, sensational journalism and popular merchandise.[8]. Les Lois assyriennes, corpus de dispositions législatives compilé au XIIe siècle mais traduisant un droit plus ancien, nous donnent des renseignements sur les catégories composant la société médio-assyrienne telles qu'elles étaient perçues dans un cadre juridique[170]. Ces temples sont parfois flanqués d'une ziggurat (à base carrée dans cette région). Finalement, l'agriculture de l'Assyrie est plus extensive et donc moins productive que celle de Basse Mésopotamie, malgré une possible augmentation de la production au cours de la période néo-assyrienne, essentiellement par l'extension des terres et de l'irrigation[220].