Voyez sur un simple exemple, celui de leur vitalité : nous leur donnons des injonctions implicites de ne surtout pas être eux/elles : vous est-il arrivé de les féliciter de rentrer tout(e)s cracras ? C’est ainsi que vous pourrez évoluer vers une jolie relation. Comment voulez-vous qu’il/elle admette son irritation puisque ses adultes de référence la jugent illicite ! Je suis solitaire, individualiste et de moins en moins empathique alors que lui est trés sociable, déteste la solitude et adore les animaux bref s’interesse au monde qui l’entoure. Et n’insistez pas. Oui, vous-même mais aussi votre enfant ! Alors à cette fameuse question, je réponds non, un enfant ne devient pas toxique parce qu’il a un parent toxique mais je réponds que le risque d’échec de sa vie d’adulte est avéré car toutes ces habitudes prises très jeunes vont se retrouver dans les rapports de couple en particulier, les rapports sociaux en général. Te rappelles-tu que tu as osé… Lorsqu’un(e) jeune est en rébellion, il arrive que son frère ou sa soeur soit tout(e) doux/ce - presque trop ! Et comme vous aurez saisi à quel point de fragilité vous avez pu arriver lors de cette épreuve, vous aurez sans doute envie de ne laisser personne dans cette confusion, ce désarroi, et de déclamer avec chaleur des "je t’aime" pour rassurer les craintifs/ves de votre entourage. Et c’est tellement naturel que, en général, on le fait de bon coeur... Mais cela peut aussi susciter un peu d’aigreur. Lui/elle n’aura peut-être pas pris le temps de pratiquer une session de yoga avant de s’exprimer, ne se sera sans doute pas fait relire par une personne modérée... N’oubliez pas que vous accrocher à des paroles est le plus sûr moyen de les alourdir d’une tonne ! Mais inutile de les leur faire porter... Un parent narcissique peut se trouver dans toutes les couches de société, dans toutes les cultures, et partout dans le monde. Vous pouvez également, avoir un "petit zoom" arrière, à l’échelle du cosmos, par exemple. J’en connais beaucoup qui bredouillent en me racontant. J’avoue que ce n’est pas forcément celui que j’aurais préféré pour toi, mais je suis ému(e) de voir comment tu mènes ta barque, comment tu rebondis… comment tu défends tes choix, oui, ne serait-ce que face à moi ! Rappelez-vous que, selon mister Freud, toute éducation est immanquablement ratée. Campez-vous dans votre confiance en lui/elle. Comment éch… Ce n’est pas ce que j’aurais choisi pour toi, mais si c’est cela qui te convient, je m’incline, bien sûr ! Vous vous devez également d’avoir une vie pleine et autonome. Il/elle ne vous a pas abandonné(e), il/elle a bâti sa belle vie professionnelle, personnelle, amoureuse.… Ses choix de vie ne sont pas ceux que vous auriez espérés, ceux que vous aviez imaginés ? Pensez que durant toute son enfance, lors ces années dites indélébiles, l’enfant guette - en tremblant peut-être - des marques d’estime, de considération... d’amour de la part de ses adultes. Et pratiquez donc Remettre et demander, qui ouvre, sans prise de tête, les portes du possible. Vous souvenez-vous ? Vous le redirez à l’occasion. L'avis de Jacques Salomé. Ne vous croyez pas seul(e) au monde avec votre difficulté. Et la sienne ! Si ce drame vous anéantit trop, si vous vous sentez dévasté(e)... que vous vous sentez abandonné(e), songez qu’il est peut-être temps de lever le voile sur ce chagrin d’être abandonné(e), voire rejeté(e). Et ressortir à des moments où ça frotte... Il ne faudrait jamais mettre sa vie de côté pour être parent. Or, quand la manipulation vient de sa propre chair, de son enfant, la culpabilité prend énormément de place. Faites attention à ne pas alourdir sa barque en ajoutant les vôtres. Très souvent, lorsque les enfants deviennent des adultes, ils croient que le père est une sorte de suiveur, une victime manipulée qui ne fait qu’obéir aux ordres de sa conjointe. Elle a besoin de prendre son envol ! Pour autant, ne vous mettez pas en devoir d’aimer qui est juste contre-productif... Félicitez-vous Un parent toxique culpabilise son enfant. D’ailleurs en ce moment, ne poseriez-vous pas quelques mais ? Vous reviendrez lorsque vous serez prêt(e). Alors je suis là pour elles/eux, car c’est une réelle souffrance. Non, n’est-ce pas ? Même vos pensées sont des flux d’énergie que captent vos jeunes ! Ces moqueries interviendront dans le cadre familial ou en public. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment en utilisant le lien de désabonnement intégré dans la newsletter. Vous ne savez pas, vous ne saurez peut-être jamais, quelles sont les racines de sa colère. Je vous convie aussi à lire l’une des principales raisons des conflits parents-enfants. Mon fils adulte est un perver narcissique Un fils pervers narcissique - Psychologie - Journal des Femme . Mais avant cela, qui constitue une formidable évolution... il arrive que ce soit terrible... Reproduction et droit d'auteur © 1998-2021 Oxygem - Charte de confidentialité - Préférences cookies, Vrai/Faux sur les manières de se protéger, Les précautions à prendre pendant les sorties. ... de tata.Je ne regrette pas de l avoir fait mais ça été un retour à ce caoh familiale qui été encore plus pire.Son fils est finalement devenu toxicomane et le fils de mon frère aussi est àJamais.rive. Vous avez, de part et d’autre, eu de beaux ratés, mais rien JAMAIS n’est irréparable. On a du mal, par exemple, à en vouloir à "la victime" d’une séparation, et il est plus facile de passer sa colère contre la personne qui fait voler le couple parental en éclats... celle qui décide de partir. Il arrive fréquemment que derrière la colère se tapisse la peur : Votre jeune n’aime pas vous voir flageoler, et encore moins tomber. Mais évitez de la/le juger. pourquoi ce comportement… etc. Mais vient toujours un moment - parfois après plusieurs séances ou courriels - quand le sac est vidé, où je leur dis : Et maintenant ? Et puis de vous savoir aidé(e), va rassurer vos jeunes qui se sentent probablement seul(e)s et... impuissant(e)s face à votre marasme. Personne ne mérite qu’on lui hurle des horreurs à la tête. Étouffer les émotions de ses enfants peut s’avérer dangereux. Votre fils est déjà un adulte et il a besoin d'être reconnu comme tel dans son caractère de solitaire. Vous manifestez dans votre attitude des peurs, pour la plupart excessives. Vrai-faux des manières efficaces pour se protéger du coronavirus, 10 choses à savoir sur la maladie de Kawasaki. L'amour fort n'est pas toxique . Mais une seule fois, votre jeune vous aura entendu(e). Une fois la paix revenue, cet(te) enfant peut enfin respirer pour lui/elle, et avoir des "revendications" jamais hasardées. Repartez dans votre recentrage, tâchez d’avancer dans vos propres blessures d’enfant, et ne perdez pas votre objectif de vue : un échec n’est pas la fin d’une histoire... Mais il n’est peut-être pas trop tard. Certaines blagues, dites sans mauvaises intentions, peuvent être désastreuses pour le psychisme de l’enfant. Évidemment, la vraie question est : Comment résoudre les conflits avec mes enfants ? Et aurez envie de recueillir ce don avec de la reconnaissance ! Un parent toxique ne félicite jamais son enfant. Renouez le contact, par écrit Ben oui, c’est bien vous qui me lisez, non ? Elles font du yoyo et c’est normal, surtout quand elles sont mal embringuées. De quoi, vous-même avez-vous manqué enfant pour vous construire droit(e) et solide ? Alors aucune crainte à avoir, ne serait-ce que parce que les premiers affrontements vous auront transformé(e). En fait, tous les parents rabroué(e)s l’ont un jour prononcée ou si fortement pensée ! Toutes ne vont pas vous concerner. Je suis bien placée pour savoir qu’il existe, pour le moment, très peu de personnes à pouvoir entendre la colère qu’on éprouve parfois contre ses parents. Enfin si tout s’est bien déroulé. Pour le moment, c’est la seule façon de vous exprimer mutuellement de l’amour. J’en connais qui me prennent à partie : Vous vous rendez compte ? Même quand ça tonne ! Vous en connaissez donc peu qui s’affirment en froissement avec leur jeune, mais pourtant, c’est souvent que ça pète dans les familles. C’est l’affaire de toute une vie, et vos peurs dépassent probablement le cadre de votre relation à votre progéniture. Il la cautionne, l’accepte, l’excuse, la justifie. Comme dit, vous allez vite réaliser que vous n’êtes pas unique à être concerné(e), ce qui est paradoxalement, une idée apaisante, n’est-ce pas ? En utilisant ce site, vous reconnaissez avoir pris connaissance de l’avis de désengagement de responsabilité et vous consentez à ses modalités. Généralement, un enfant n’est pas conscient qu’un de ses parents, voire plus rarement les deux, souffre d’un trouble de la personnalité narcissique.Il ne réalise pas non plus qu’il subit de l’abus émotionnel, ni même physique quand c’est le cas. Tant qu’on ne l’étouffe pas. (sourire) Et aussi et surtout, mon livre Élevons-nous : de l’enfance, qui dans un premier temps va vous accabler de tout ce que vous auriez pu faire pour être un bon parent - vous verrez que c’est encore pire que ce vous imaginiez ! Hum, si c’est votre jeune qui écrit, ne ruminez pas ses mots. En tant qu’accompagnatrice, j’attends encore un ou deux jeunes récalcitrant(e)s, et quelques parents indigné(e)s ! Redressez-vous ! Ne pointez pas les défaillances de votre jeune, mais ses réussites. Oui, quel que soit votre âge. Vérifiez ici. Lorsqu'une femme met au monde une petite fille, elle sait un peu à quoi s'attendre. Car de la souffrance, il y en a, et de tous côtés. Une autre lecture qui pourrait vous aider est celle de mon livre (Renoncer à) Pardonner qui a déjà épaulé de très nombreuses personnes, et soutient encore des parents en détresse, qui me disent parfois le lire et relire... Coucou Vous ! Pardonne-moi. Et vous voilà ébahi(e) du rejet, parfois véhément, que manifestent vos jeunes. Soif d’absolu Qu'il s'agisse de sa fille, d'un autre enfant ou d'un adulte, l'idée est de ne pas rechercher dans l'autre le miroir, ce qu'il va nous renvoyer sur nous-même, mais de rechercher la différence. Si la crise a été grave, il est probable qu’elle ne s’épure pas en un seul round. Ne mettez personne dans la ronde. Oui, ce n’est ni avec tact ni avec douceur… mais elle/il se débat du mieux possible. Ne croyez pas que donner de l’argent vous accorde le pouvoir sur votre jeune. Peut-être votre fils/fille est-il/elle encore votre unique centre d’intérêt, mais acceptez de ne pas être son seul soleil.. En cas de conflit, comment se détacher de nos enfants adultes ? Alors, oui, certain(e)s jouent les fortiches, les enfantins "même pas mal" peuvent être proférés, mais cela ne tient pas devant un peu de compassion. Ce n’est pas parce que votre foulard blanc n’a pas été reçu une fois, votre tentative de renouer le dialogue a été refusée, que le sujet est définitivement clos. Il convient de garder cette affirmation en filigrane sur votre coeur. Préservez-vous Le parent toxique, c’est aussi celui qui fera en sorte de culpabiliser son enfant en permanence. Pour en savoir plus et exercer vos droits, prenez connaissance de notre Charte de Confidentialité. Un enfant ressent des émotions qui ne sont pas toujours compréhensibles. Quittez le centre du monde Tant de honte à être en mauvais termes avec leur progéniture. Même si vous désapprouvez ses choix, vous devez néanmoins les valider. Et quand vous serez recentré(e), vous reprendrez contact avec votre jeune. Elle/il a déjà les siennes à gérer. Bon, n’oubliez pas que vos jeunes aussi ! « Je t’avais pourtant prévenu… », « pourquoi n’écoutes-tu jamais… », « si je t’ai grondé c’est parce que tu as été méchant… », « quand tu fais cette bêtise, tu me fais beaucoup de peine… », « si je travaille si dur, c’est pour pouvoir te mettre dans une bonne école… » Ces phrases peuvent paraître anodines, mais au bout du compte, elles finissent par faire porter sur l’enfant le poids d’une responsabilité qu’il n’est pas en mesure de supporter. Vous savez bien qu’on n’est jamais si ouvertement et violemment en colère que contre des personnes qu’on aime. Attention à la part que prend chacun(e) dans le conflit. (sourire) - mais aussi et surtout se pencher sur votre propre enfance. Votre âge, votre expérience vous permettent juste d’évaluer les faits depuis votre fenêtre et ne vous donnent pas obligatoirement la vérité : autres temps, autres moeurs, autres acteurs/trices... Soyez prudent(e) et non péremptoire. Peut-être, votre jeune a-t-il un point de vue qui peut vous recentrer sur vous, votre vie et ce que vous en faites... La plupart du temps, l’enfant est envoyé(e) se calmer. Quand des adultes de tous âges viennent se plaindre à moi de leurs parents, je les écoute toujours avec beaucoup d’attention. Le fils qui a grandi sous l’influence d’une mère manipulatrice n’a pas eu le temps de se construire une identité forte et authentique. Alors oui, la tentation est grande de justifier les changements de votre jeune par ses fréquentations, mais le mieux est de le/la considérer comme responsable de ses choix. Campez-vous dans la confiance D'être respecté comme cela et de sentir que vous l'appréciez comme il est ; Mère Toxique : Comment S'en Sortir Pour Réussir sa Vi . Et que vous êtes invité(e) à - voire sommé(e) de - reprendre votre indépendance ! Alors retrouver cet amour - nous en rêvons tous et toutes – même si cela semble assez illusoire, mais il est possible de faire tomber de nombreux freins que nous avons nous-même érigés tout au long des années ! Et il prend la défense de sa femme quitte à attaquer becs et ongles quiconque e… Recevez chaque jour des conseils d'experts pour prendre soin de vous. Votre attitude compte beaucoup dans le conflit Vous avez cru, dans son regard confiant, et énamouré, trouver cet amour dont vous avez une soif inextinguible… Ce même amour dont vous avez, vous-même, été privé(e) finalement trop vite après (ou même dès) votre propre naissance. Les propos seraient moins vitriolés ! "L'amour fort n'est pas toxique, ce qui est toxique, c'est qu'il n'y ait de place pour personne d'autre", conclut Eve Piorowicz. de remercier pour cette chance de recevoir de l’amour ! Pourquoi le parent manipulateur est-il toxique et ... enfants. Et c’est également important pour vous. J'ai du abandonner par manque de moyens financiers. Pas de blâme, vous dis-je : nous en sommes toutes et tous là. Alors, si procès il y a, il faudrait aussi convoquer toutes les générations antérieures. Nos conseils pour bien vivre le reconfinement. Connaissez-vous vraiment bien les gestes barrières ? Lâchez vos peurs Essayez encore On pourra l'aimer plus fort que tout, tant qu'on le laisse suivre sa propre trajectoire. 10 choses à savoir sur la recherche et les traitements de la COVID-19, 10 complications ou symptômes possibles de la COVID 19. L’alimentation qui soigne de Claire Andréewitch. pas de blâme. C’est presque du familier que ces traversées douloureuses en famille. Mais il faut au contraire tenter de comprendre cette émotion et faire en sorte de l’apaiser : « tu as dû te faire très mal, mais tu es très courageux, je sais bien que tu préfères continuer à jouer, je suis fière de toi ». Si vous êtes malmené(e) physiquement, n’hésitez pas à recadrer. Cet apprentissage est accessible... à tout âge ! Que ce (...). Vigilance vigilance ! Mais pas coupable Quand tu déclares cela, je me sens anéanti(e). Enfin ! Le mensonge sert à le protéger, à cacher ses émotions, à plaire à sa mère et à le faire à pei… Comme dit, vous n’êtes pas un cas unique. On ne saurait donner une définition exacte de ce qu’est un parent toxique. C’est en vous heurtant qu’il/elle entame un processus de dé-fusionnage (sic). Souvent, et c’est bien dommage, les enfants ne se rendent compte que très tardivement de la relation toxique qu’ils entretiennent avec leurs parents. Votre attitude de confiance en une issue favorable - même lointaine - peut teinter très positivement les relations. Dans Carnivores, réalisé par les frères Jérémie et Yannick Renier, les deux sœurs Mona et Sam entretiennent une relation toxique, entre jalousie et envie. Gardez cela à l’esprit quand ça explose. Exprimez ce que vous pensez, bien sûr. En cas de malaise ou de maladie, consultez d’abord un médecin ou un professionnel de la santé en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé. Il est plus que probable que vous ayez des excuses à faire à votre jeune, simplement parce que vous êtes son parent. Vos enfants ne sont pas vos enfants dit Khalil Gibran. Mais passé un certain âge, votre sollicitude a sans doute dépassé les bornes, et est devenue prise de contrôle sur vos jeunes adultes. Souvent, j’entends les parents dire que c’est à l’enfant de se confronter au parent toxique qu’il n’aime pas faire du violon, mais non ! Ah vous connaissez cette phrase ?! L’écrit vous permet de peser vos mots, de ne pas vous laisser gagner par l’émotion de l’autre… Mais globalement... Rappelez-vous que chacun(e) a son propre temps de maturation. Votre jeune a de la chance de vous avoir, vous qui vous mettez en chemin, par amour pour lui/elle ! et pas seulement dans votre relation à votre jeune ! Ce petit exemple illustre bien la manière dont le parent toxique peut se conduire quand son enfant est triste ou quand il a peur. Ce site respecte les
C’est pourtant tellement classique ! Adulte ! N’hésitez donc pas à le transmettre. Comment faire pour calmer votre côté passionnel ? Peux-tu m’entendre quand je te déclare combien je suis impressionné(e) par ton parcours de vie ? Alors ses réactions peuvent vous sembler violentes, mais il/elle défend juste ses choix de vie... Mettez-vous en tête que ce ne sont pas de mauvais choix, ce sont SES choix. A vous de trouver votre méthode ou vos méthodes. On fils est suivi pour son hyperactivité depuis qu’il a 4 ans. Nous sommes loin de la vision lisse et sereine ! comment je suis traité(e) ! À lire aussi : Comment tisser des liens affectifs avec mon enfant ? Je sais bien que c’est dur, mais tâchez de raison garder. Et pourquoi pas mon article sur la culpabilité. Mais c’est parfois la seule issue. Tenez-lui un discours meta, avec un bon zoom arrière. De petites vitamines épicées :-) à butiner au hasard. Le plus important, sans doute, est de ne pas être qu’une mère/un père, mais de développer aussi d’autres facettes : femme/homme, professionnel(le), artiste, ami(e)... etc. Comme cette maman qui contraint par la menace et la culpabilité son fils de 7 ans à passer sa pause à ... classique et il est difficile pour eux de sortir de l’emprise de ce parent même lorsqu’ils sont devenus adultes. C'est la santé de mon fils, qui m'a ouvert à nouveau cette voie. Ou comment apprendre à ne plus leur en vouloir ? La colère est l’autre revers de la médaille de l’amour ! Mais d’un amour plus adulte. Aux yeux d’un enfant, c’est elle qui fragilise son équilibre, même bancal... L’enfant a du mal à accepter qu’il y ait deux responsables, deux chagrins... Ce n’est qu’une anesthésie temporaire de l’amour. Vous allez vers une relation parent/enfant plus adulte. Nous pouvons aussi émettre vers le monde : Coucou n°460 du 11 février 2021, Voeux + collaborer : Coucou n°459 du 23 janvier 2021, Douceur, douceur douceur. Saisissez l’opportunité qui vous est offerte de visiter cette peur-là. Combien de personnes, par exemple, se mettent en colère contre leurs parents âgé(e)s juste parce que c’est insupportable de voir ses proches décliner. Alors, vous avez peut-être tendance à vous sentir facilement victime ? de respirer en dehors de votre regard. Si vous êtes face à un mur, et j’écris cela pour tou(te)s les protagonistes de conflits familiaux, tournez les talons. Préparez-vous donc à d’éventuels rebonds. Alors lâchez votre soif d’absolu. Même quand l’enfant devient adulte et parent à son tour, il subira toujours les « conseils » de son père ou de sa mère toxique, qui lui dira comment éduquer son enfant, qui critiquera ses choix et fera en sorte d’avoir toujours son mot à dire. Plus on est attaché(e), plus il est dur de se déprendre... Plus vrai. “L’humour peut aider”, suggère Béatrice Trélaün, ancienne médiatrice familiale et autrice du livre Conflits dans la famille : manuel pour sortir des querelles . Si on se rend compte qu’un ami ou quelqu’un de son entourage se conduit ainsi avec son enfant, il faut tenter de lui expliquer les conséquences néfastes d’un tel comportement sur son enfant. Les relations conflictuelles entre parents/enfants... Une des principales raisons des conflits parents-enfants : la déception ! Chacun(e), au fond de lui, préférerait une relation sereine. Et, en cas de conflit, des handicapé(e)s émotionnel(le)s qui ont besoin de s’ouvrir à un dialogue jamais pratiqué jusque là ! Il y a différents exemples. Quand on a conscience d’avoir un parent toxique, il ne faut pas hésiter à prendre de la distance. Il ne s’agit plus de se poser en victime mais en acteur/trice ! Des graines d’humour à suçoter pour laisser la sagesse grandir en nous, Cela peut vous étonner - et assurément estomaquer, dans un premier temps, l’intéressé(e) - mais votre jeune a sans doute toujours envie de vous plaire. Sachez, en préalable, qu’en tant que thérapeute et écrivain, j’ai entendu de très nombreux récits de vie, recueilli de très nombreux chagrins, consolé tour à tour tou(te)s les protagonistes de ces drames familiaux. Quand un élément bouge, tout le système se réadapte autour de la nouvelle configuration. Très souvent, dans ces échanges musclés, chacun(e) fait le tour de ses arriérés ! Redressez-vous Un parent toxique part du principe qu’un enfant a toujours tout à apprendre. A l’adolescence, à l’âge adulte ou même sur leurs vieux jours… Parfois, ils ne comprennent même jamais. oui, mais d’amour, ce qui fait une énorme différence... D’autant plus que votre jeune est désormais occupé(e) à sa propre vie. Or, les passions qui nous habitent ne sont pas du tout inéluctables. Vous entrez immanquablement en résonance, et vice-versa. Curieusement, ces phrases, en leur rendant leur pouvoir, les chahutent dans un premier temps, puis leur donnent une force incroyable. N’en faites surtout pas un levier. La première personne à qui vous pourriez manifester ce nouveau déploiement de votre être, cet amour naturel, c’est Vous ! Quel dommage que vous n’ayez pas, l’un(e) comme l’autre, exprimé au fur et à mesure ! Allez prendre conseil d’un(e) thérapeute, d’un(e) psy… Il est essentiel de comprendre que chaque être est unique, et que justement la richesse, c'est l'échange, entre des personnes différentes. Difficile de s’en défaire. Ce serait idéal pour votre relation à vos jeunes et aussi.. et surtout ! De ton côté, peut-être peux-tu réfléchir à d’autres formulations afin que je saisisse mieux. Je crois bien que ces chagrins-là sont parmi les plus violents que j’ai rencontrés. Mais accrochez-vous à l’idée que ce désamour puisse être temporaire... De la belle amour Et puis, vous savez bien que votre jeune a besoin, de toute façon, de se confronter à sa réalité. Cela peut vous sembler incroyable, mais le temps m’a toujours donné raison. Il dira des phrases comme : « c’est bien mais tu aurais pu… ». Mais cela ne sert à rien de le culpabiliser. Nous faisons tous des erreurs et si nous voulons apprendre à nos enfants à pardonner et à demander pardon, nous devons être des exemples. Je suis persuadée, hélas, qu’il n’en est rien. Alors, j’en suis certaine - et m’en réjouis - cette rupture va vous pousser à revisiter votre amour, à fouiller dans les recoins de votre être, et cheminer vers l’amour véritable. Plus que probablement, vous-même avez proféré des énormités honteuses. Votre attitude de confiance en une issue favorable - même lointaine - peut teinter très positivement les relations. L’important est de savoir que la complexité de l’âme humaine peut sans doute atténuer le verdict qui vous concerne... Prenez votre temps. Ses décisions, la plupart du temps, ne sont pas contre vous, mais pour lui/elle. Croyez-le pour avancer. Ça fait partie de la vie. Ou comment apprendre à ne plus leur en vouloir ? De l’amour, il y en a C’est comme une empreinte ou un tic que nous aurions engrangé dans notre enfance. Mais... binez votre propre jardin : scrutez-vous attentivement vous-même. Lisez aussi Les relations conflictuelles entre parents et jeunes, texte plutôt à l’adresse des "jeunes". Le chemin de la réconciliation peut être très long, mais il est toujours possible. Et faites amende honorable : excusez-vous. Et en tenir compte peut grandement alléger le fardeau... Oui, vous êtes responsable. Sommeil : comment bien dormir en période de confinement ? Le mieux serait de pouvoir sortir de cet état de sidération, où vous plongent les algarades, pour aborder l’épouvantable chagrin. C’est inévitable. Un peu comme les patrons paternalistes du XIXè siècle qui s’effaraient de la rogne de leurs ouvriers/ouvrières pourtant chouchouté(e)s avec bienveillance : fourniture de logement, prise en charge des soins… mais... liberté de penser quasi nulle… Apprendre à aimer, ce n’est pas rien, non ? Au début, il le fera pour ne pas décevoir sa mère, pour éviter la culpabilité, mais s’il utilise cette ressource lorsqu’il sera enfant, il l’appliquera dans n’importe quel environnement lorsqu’il atteindra l’âge adulte. Bon, c’est noté : communiquer au fur et à mesure. En cas de conflit, comment se détacher de nos enfants adultes ? Il est, par ailleurs, assez fréquent d’être un excellent punching-ball pour ses enfants. Ce comportement finira par faire perdre à l’enfant sa confiance en lui. Vous avez en tant que parent fait du mieux que vous pouviez. Quel fouillis ! Gratitude ! Cherchez encore. Prenez la dispute au sérieux, bien sûr, car vous n’êtes probablement pas complètement dédouané(e), il vous reste évidemment votre part de responsabilité mais je souhaite que cette petite pensée desserre un peu l’étau qui étreint parfois votre coeur. Très fréquemment, dans les échauffourées familiales, les propos échangés sont sordides, les accusations ignobles… Vous avez l’impression d’avaler des couleuvres. Avec le bagage que vous-même aviez reçu de l’étage du dessus. Attention à votre ton. Si dans votre propre vie, vous lui paraissez fragile, il est probable qu’il/elle ait peur pour vous.